80% des décès dus à la Covid-19 en août 2021 concerneraient des personnes qui avaient été vaccinées, selon les données de la santé publique publiées par The Exposé. Pour M. Jean-Marc Fédou il s’agit « de la manipulation de données » (voir ci-dessous). Et une réaction de M. Christian Thomas.
Alors que les autorités sanitaires de nombreux pays, dont la France, font le forcing pour obliger les populations à se faire vacciner contre la Covid-19, plusieurs exemples, dont celui d’Israël dont nous avons déjà parlé et celui du Royaume-Unis semblent démentir le discours officiel. En effet, plusieurs publications indiquent que 80% des morts de la Covid-19 au mois d’août 2021 auraient été des personnes vaccinées.
Le dernier rapport statistique sur la Covid-19 du Public Health Scotland (PHS) le 8 septembre 2021 publie un certain nombre d’informations sur les tests, les mises en quarantaine, les vaccinations, les hospitalisations et les décès. A la lecture du tableau 15 qui couvre le nombre de cas positifs à la Covid-19 par semaine et par statut vaccinal, on constate que la majorité des cas confirmés se trouvent désormais dans la population vaccinée.
Au cours de la semaine la plus récente, du 28 août au 3 septembre 2021, le rapport indique qu’il y a eu 20 744 cas confirmés parmi la population non vaccinée, qui est plus susceptible d’être testée pour la simple raison qu’elle n’a pas été vaccinée.
Mais il montre également qu’il y a eu 5 508 cas confirmés parmi la population partiellement vaccinée et 16 810 cas parmi la population entièrement vaccinée – deux populations qui sont moins susceptibles d’être testées parce qu’elles sont vaccinées.
Cela signifie qu’entre le 28 août et le 3 septembre, 22 318 cas ont été enregistrés dans la population vaccinée, soit près de 2 000 de plus que dans la population non vaccinée.
Il en va de même pour la semaine du 21 août au 27 août, au cours de laquelle 15 647 cas ont été enregistrés dans la population non vaccinée et 22 234 dans la population vaccinée, ainsi que pour les deux semaines précédentes.
Les données montrent en fait qu’entre le 7 août 2021 et le 3 septembre 2021, 47 580 cas ont été enregistrés dans la population non vaccinée, 21 020 dans la population partiellement vaccinée et 41 748 dans la population totalement vaccinée. Cela signifie qu’il y a eu 15 188 cas de plus dans la population vaccinée.
En d’autres termes, les vaccins ne protègent pas contre l’épidémie. Pas qu’elles ne protègent contre les formes graves, c’est-à-dire l’hospitalisation.
En effet, si l’on en croit le tableau 16 du rapport, entre le 28 août 2021 et le 3 septembre 2021, il y a eu 36 admissions à l’hôpital liées à la Covid-19 parmi la population de plus de 60 ans non vaccinée, tandis qu’il y a eu 7 admissions dans la population partiellement vaccinée.
Mais il y a eu 299 admissions parmi la population de plus de 60 ans entièrement vaccinée, et le même schéma peut être observé pour les semaines précédentes jusqu’au 7 août 2021.
Au total, pour la semaine du 28 août au 3 septembre 2021, il y a eu 271 hospitalisations dans l’ensemble de la population non vaccinée, mais 423 hospitalisations dans la population entièrement vaccinée.
Bref, les vaccins augmenteraient sensiblement le risque d’hospitalisation.
Le tableau 17 du rapport de Public Health Scotland indique le nombre de décès survenus en fonction du statut vaccinal.
Le tableau 17 montre qu’il y a eu 3 102 décès dans la population non vaccinée, 279 décès dans la population partiellement vaccinée et 298 décès dans la population entièrement vaccinée entre le 29 décembre et le 26 août 2021.
Par conséquent, le nombre réel de décès selon le statut vaccinal entre le 5 août 2021 et le 26 août 2021 est le suivant :
– Population non vaccinée – 25 décès
– Population partiellement vaccinée – 6 décès
– Population totalement vaccinée – 92 décès
Cela signifie que la population non vaccinée n’a représenté que 20 % des décès présumés liés au virus Covid-19 pendant tout le mois d’août, alors que la population entièrement vaccinée en a représenté 75 %. Mais si l’on ajoute les décès dus à la vaccination partielle à ceux dus à la vaccination complète, on constate que, pendant tout le mois d’août, 80 % des décès sont survenus dans la population vaccinée.
Dernière Heure
Nous avons reçu de M. Jean-Marc Fédou le commentaire ci-après qui conteste les chiffres et le contenu de l’article.
Bonjour,
je suis sidéré par le contenu de l’article https://infodujour.fr/sciences/52612-lechec-des-vaccins-au-royaume-uni. Des déductions péremptoires sont faites sur le nombre cas, et pas sur le pourcentage par rapport à la population, et là les conclusions sont inversées. Pour le nombre de cas, les proportions de malades sont respectivement 2,06 % pour les non-vaccinés, 0,48 % totalement vaccinés et 1,11 % pour les 1/2 vaccinés. Pour les hospitalisations des plus de 60 ans, idem : 0,057 % 0,039 % 0,007 %. Et on oublie qu’en général ce sont les personnes de plus de 60 ans les plus valides et les moins fragiles qui restent non vaccinées. Bref, c’est de la manipulation des données. Pour caricaturer, si 100% de la population était vaccinés, évidemment 100% de morts et 100% des hospitalisés seraient tous vaccinés, et il n’y aurait aucun malade ni mort non vacciné … belle lapalissade, mais qui ne dit rien sur l’efficacité du vaccin. Si vous pouviez insérer ce commentaire ou une analyse rétablissant la vérité sur la page, merci !
Réaction de M.Christian Thomas
Compléments à Jean-Marc Fédou, et cela, afin de concilier (j’espère) tout le monde :
Si M. Fédou a raison en disant que: « on oublie qu’en général ce sont les personnes de moins de 60 ans les plus valides et les moins fragiles qui restent non vaccinées. « , il n’en reste pas moins que ces chiffres anglais posent la question de la réponse immunitaire déficiente en cas d’échec de la protection vaccinale. Il semble que dans ce cas-là, lorsque le bouclier vaccinal est cassé, cette situation rende les vaccinés bien plus fragiles que les non-vaccinés et que, une fois en réanimation, hélas les vaccinés meurent plus souvent. Donc le vaccin est bien un bouclier, mais une fois détruit, les gens sont plus nus face au variant Delta qu’avec la défense immunitaire totalement naturelle.
Il y maintenant une explication avec les anticorps dits « facilitants », ‘anticorps qui, au lieu de neutraliser le virus, facilitent son entrée dans nos cellules : Dans cette étude japonaise « The SARS-CoV-2 Delta variant is poised to acquire complete resistance to wild-type spike vaccine » ( https://t.co/a1fieS2u47?amp=1), on montre que la proportion d’anticorps facilitants augmente au fur et à mesure des injections, et donc que l’immunité naturelle une fois le bouclier vaccinal cassé, chute de plus en plus avec les vaccinations ARNm successives. Ce qui explique bon nombre de communications diverses hospitalières et/ou statistiques qui disent qu’une fois en réanimation, les vaccinés sont plus mal en point que les non-vaccinés.
Donc pour résumé un vacciné se comporte mieux en général comme le dit M. Fédou et ses chiffres sont exacts, mais une fois l’état grave atteint, les chiffres de votre article sont tout autant exacts, en tenant bien sûr compte du biais expliqué par M. Fédou, et les vaccinés se comportent alors vraiment moins bien avec un système immunitaire déficient à cause d’anticorps « facilitant » l’infection.
Nous en sommes maintenant à 2 doses et 3 pour les plus de 65 ans. Allons-nous continuer ?