Deux semaines après l’attentat qui a coûté la vie à Samuel Paty, prof d’histoire d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), trois personnes ont été poignardées par un terroriste islamiste à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice, ce jeudi 29 octobre 2020. Un homme armé abattu à Avignon.
C’est le scénario redouté par les autorités : une série d’attaques imprévisibles des terroristes sur le territoire français. Après Conflans-Sainte-Honorine il y a deux semaines, Nice et Avignon ce jeudi matin. A Nice où un terroriste a tué trois personnes, vers 9 heures du matin. Une première femme a été égorgée au sein de la basilique Notre-Dame, au centre de Nice, puis un homme, sacristain de l’église. Enfin, une troisième personne, une dame, a été poursuivie jusque dans un café tout proche où elle s’était réfugiée et mortellement frappée à son tour.
Ce sont les policiers municipaux qui ont donné l’alerte. Rapidement sur les lieux, les policiers du commissariat ont dû tirer sur le terroriste qui a été blessé et transporté à l’hôpital dans un état grave.
Les caricatures de Charlie Hebdo
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’enquête, ouverte pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Une cellule de crise a été mise en place au ministère de l’Intérieur. La publication des caricatures de Charlie Hebdo et la polémique provoquée par le dictateur Turc Erdogan ne semblent pas étrangères à cette flambée de violence islamiste.
Les Niçois en tout cas sont une nouvelle fois touchés par le terrorisme. « Les souvenirs remontent à la surface » déclare un Niçoios au micro d’un journaliste. En effet, comment ne pas penser à ce 14 juillet 2016, promenade des Anglais, lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel a foncé dans la foule au volant d’un camion? Ce jour-là, 86 personnes sont décédèes et 458 autres furent blessées.
Mais l’attaque de ce matin fait aussi écho à celle survenue dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), quelques jours après Nice, le 26 juillet 2016. Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean ont égorgé le père Jacques Hamel et blessé grièvement un paroissien, avant de prendre en otage trois personnes. Ils avait été abattus par les forces de l’ordre.
Décidément, la France vit une période difficile en cette année 2020. Le coronavirus et ses conséquences sanitaires, sociales et économiques et désormais le terrorisme aveugle et odieux.
Jusqu’à quand?
#Nice06 est une nouvelle fois touchée dans son coeur par l'islamofascisme que je ne cesse de dénoncer.
J'adresse tout mon soutien et toute ma compassion aux familles des victimes de ce barbare.
Je veux remercier les forces de l'ordre mobilisées et particulièrement la @PMdeNice pic.twitter.com/zgm4UPi1sR
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 29, 2020
Immense peine après l'attentat dans l'église ND de #Nice. Communion avec les prêtres, les paroissiens, le diocèse. Prière pour les défunts, tués parce qu'ils étaient chrétiens. Prière et… immense colère contre ces barbares islamistes, qui viennent nous attaquer si lâchement 1/2 pic.twitter.com/hrxKl3hbGf
— Abbé Grosjean ن (@abbegrosjean) October 29, 2020