En août 2020, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires rebondit (+3,9 %) après une baisse en juillet (−0,9 %) selon l’INSEE. Le PCF Nancy dénonce les suppressions d’emplois.
Ce rebond concerne à la fois les produits alimentaires (+4,9 % après −2,3 %) et non alimentaires (+2,8 % après −1,7 %). Les ventes marquent le pas dans les carburants (+0,3 % après +14,9 %). Le chiffre d’affaires accélère dans les supermarchés (+4,3 % après +1,1 %) et rebondit dans les hypermarchés (+3,4 % après −1,6 %). Hausse du chiffre d’affaires sur un an (+1,3 %).
Le chiffre d’affaires réalisé par les grandes surfaces alimentaires au cours des trois derniers mois (juin à août) est en hausse (+1,3 %) par rapport à la même période un an plus tôt. Sur cette période, les ventes croissent dans les produits alimentaires (+3,6 %) et les produits non alimentaires (+7,6 %). Pour ce qui est des carburants, les ventes chutent (−16,9 %).
En rythme annuel, le chiffre d’affaires croît à la fois dans les supermarchés (+1,4 %) et dans les hypermarchés, bien que plus modérément (+0,3 %).
« A Nancy et ailleurs, on supprime des emplois »
La section du PCF du Grand Nancy refuse les suppressions d’emplois dans la grande distribution et appelle à une « bataille pour l’emploi ».
Dans un communiqué, le PCF souligne : « Auchan, 12ème distributeur mondial, 2ème distributeur français, annonce 1475 suppressions de postes pour 377 créations. Sont invoqués le plan d’adaptation de l’organisation des hypermarchés et l’augmentation du chiffre d’affaires du commerce digital. Pour notre agglomération (Tomblaine, Laxou et Nancy centre), l’annonce est de 17 emplois supprimés pour 2 créations.
Le cynisme du patronat n’a pas de limite : chez Bridgestone, par exemple, la direction européenne explique la fermeture du site de Béthune par une surproduction. Or, et grâce à l’investissement massif de fonds européens considérables, c’est le groupe lui-même qui a orchestré cette surproduction. Et, comme chez Auchan, ce sont les salariés qui payent l’addition.
La logique, après la Covid19 comme avant, consiste à augmenter le chiffre d’affaires des entreprises, à continuer à faire des bénéfices… en supprimant des emplois : Auchan et Camaïeu partout en France, Bridgestone à Béthune, General Electric à Villeurbanne, Alinéa en Seine Saint-Denis.
Suppressions d’emplois, délocalisations : le plan de relance du gouvernement est en ordre de marche.
Nous ne voulons pas de ce plan. Face à la recherche acharnée de profits, nous entendons mener nationalement et localement la bataille pour la sécurité de l’emploi. »