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Hommage à Arman Soldin, journaliste tué en Ukraine

Journaliste reporter d’images travaillant pour l’AFP, Arman Soldin est mort le 9 mai en Ukraine. Le parquet national anti-terroriste a ouvert une enquête pour « crime de guerre ».

Arman Soldin, journaliste de l'AFP mort en Ukraine (capture Twitter)
Arman Soldin, journaliste de l’AFP mort en Ukraine (capture Twitter)

Né à Sarajevo, en ex-Yougoslavie en 1991, Arman Soldin, 32 ans, a payé de sa vie son amour du métier de journaliste, sa passion de transmettre l’information. Il a été tué lors d’une attaque russe près de Bakhmout. L’enquête a été confiée aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité.

Volontaire pour couvrir le conflit

Comme le rappelle Wikipédia, ce Français d’origine bosnienne fut l’un des premiers évacués en France en 1992 dès que la ville de Sarajevo fut assiégée. Il a pris place dans l’avion officiel dans lequel se trouve le président de la République, François Mitterrand. Le jeune homme s’installe alors avec sa famille en Ille-et-Vilaine.
Après son bac obtenu à Rennes, des études en France, mais aussi en Grande-Bretagne et à Sarajevo, en 2014, puis à Lyon où il obtient un master de journalisme, il devient stagiaire à l’AFP à Rome. Puis sa carrière le conduit à Londres.

La liberté d’informer

Dès le début de la guerre russo-ukrainienne, il se porte volontaire pour couvrir le conflit, comme envoyé spécial de l’AFP. « Dans ses reportages, il aimait mettre en lumière la vie des gens ordinaires pris dans la guerre ».
Arman Soldin a été tué près de Bakhmout. Selon Reporter sans Frontières, il est le 11 reporter ou fixeur de journalistes à être tué en Ukraine et le 3ème journaliste français. La Commission e la Carte d’Identité des Journalistes professionnels (CCIJP= se dit extrêmement peinée par la mort d’Arman Soldin, alors qu’il couvrait le conflit dans l’est du pays (…) Les élus journalistes et représentants des employeurs de la CCIJP lui rendent un hommage confraternel et adressent un message de sympathie à la famille et à tous les collaborateurs de l’AFP. Elle rappelle que le métier de journaliste ne s’improvise pas, qu’il doit être encadré et protégé et qu’il défend partout la liberté d’informer et la démocratie. »

 

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