La France est en deuil. Comme après chaque drame qui l’ébranle, l’hommage – et le cérémonial qui y est rattaché – sont
de rigueur.
Suite au double homicide survenu lundi 13 juin à Magnanville (Yvelines), François Hollande doit assister à une minute de silence mercredi midi au ministère de la Défense. Cette cérémonie laïque et républicaine en mémoire aux deux victimes du terroriste Larossi Abballa sera également observée dans tous les commissariats du pays.
Le meurtre d’un commandant de police et de sa compagne a été revendiqué par l’organisation Etat Islamique (EI) et relève d’un « acte incontestablement terroriste » selon Matignon. Les enquêteurs reconstituent le déroulé des faits au domicile du couple. Trois hommes de 27, 29 et 44 ans, des proches de Larossi Abballa, sont actuellement en garde à vue. Deux d’entre eux ont déjà été condamnés, comme lui en 2013, pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes » dans le procès d’une filière jihadiste entre la France et le Pakistan.