Russie
Partager
S'abonner
Ajoutez IDJ à vos Favoris Google News

Ukraine : Une offensive de drones frappe plusieurs bases aériennes russes

Plus de 40 appareils militaires touchés dans ce qui est qualifié de « Pearl Harbor russe ». Le risque d’une guerre totale n’est pas à écarter si l’OTAN ou des pays européens ont participé à cette opération.

Attaque des bases aériennes russes (capture vidéo TV Ukraine)
Attaque des bases aériennes russes (capture vidéo TV Ukraine)

L’Ukraine a mené ce dimanche 1er juin une vaste opération de drones contre plusieurs bases aériennes russes situées à des milliers de kilomètres de ses frontières. Cette attaque d’envergure a touché plus de 40 appareils militaires, marquant une escalade significative dans le conflit.

Une opération à grande échelle

Selon une source des services de sécurité ukrainiens (SBU) citée par l’AFP, il s’agit d’une « opération spéciale d’ampleur visant à détruire des bombardiers ennemis ». L’attaque a notamment provoqué un incendie sur l’aérodrome de Belaïa, dans la région d’Irkoutsk en Sibérie orientale, à plus de 4 200 kilomètres de l’Ukraine.
La base aérienne d’Olenya, située près de Mourmansk dans le nord-ouest de la Russie, a également été bombardée. Ces installations abritent des bombardiers stratégiques que la Russie utilise régulièrement pour lancer des missiles contre les zones civiles ukrainiennes.

Un « Pearl Harbor russe »

L’analyste géopolitique Louis Duclos qualifie cette opération d' »énorme pour l’Ukraine et catastrophique pour la Russie », établissant un parallèle avec l’attaque de Pearl Harbor de 1941. Il souligne l’importance stratégique de ces bombardiers, dont la Russie ne dispose pas en nombre illimité.

Une tactique sophistiquée

Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux révèlent que les drones étaient cachés dans des conteneurs et des camions. Selon la chaîne Telegram russe Baza, les chauffeurs n’étaient pas informés de la présence de ces drones dans leurs véhicules. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.
Cette offensive marque une nouvelle étape dans la capacité de l’Ukraine à frapper en profondeur sur le territoire russe, ciblant directement les moyens utilisés pour bombarder ses propres villes.
Toute la question est de savoir dans quelle mesure les forces otaniennes ont participé à ces raids et quelle sera l’ampleur de la riposte russe. Le Kremlin pouvant considérer que ces attaques ont été coordonnées par plusieurs pays européens. Le risque d’une guerre totale n’est pas à écarter.

 

 

Europe Russie