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Région Grand Est : enquête pour agression sexuelle présumée

Un élu (LR) de la région Grand Est est soupçonné d’agression sexuelle et de harcèlement sur une autre élue. Les faits datent de l’été dernier. Le président du Conseil régional a été informé.

Gendarmerie nationale (DR)
Gendarmerie nationale (DR)

C’est une affaire sordide révélée par nos confrères des DNA. Un élu de la majorité présidentielle est au cœur d’une enquête préliminaire ouverte par les gendarmes pour des soupçons d’agression sexuelle sur l’un de ses collèges. L’élu se serait introduit au domicile de sa victime et l’aurait agressée. La procureure de Colmar, Catherine Sorita-Minard, a confirmé l’ouverture de l’enquête préliminaire. Mais pour l’heure, le nom de l’agresseur présumé et celui de sa victime n’ont pas été révélés.

« Une affaire privée »

Dans un communiqué, le président du Conseil Régional, Franck Leroy, confirme avoir été informé qu’une « qu’une plainte a été déposée par une des élues du Conseil régional, à l’encontre d’un autre élu, pour des faits présumés d’agression sexuelle.
« Le Directeur de Cabinet du Président a immédiatement pris contact avec ces deux élus. Il n’appartient pas au Président de la Région, dès l’instant où la justice est saisie, de commenter une affaire intervenue dans un cadre privé dont il ne détient pas l’ensemble des éléments, lesquels sont toujours en voie d’être établis par la justice.
« Le Président prend acte de la décision prise par l’élu régional concerné de se mettre en retrait du groupe majoritaire et de l’assemblée.

Quatre principes

« Le Président de la Région tient cependant à affirmer qu’il agira en fonction des développements de cette affaire au nom de quatre principes fondamentaux.

1- La parole d’une femme alléguant être victime de violences de quelque nature que ce soit et dans quelque cadre que ce soit doit être entendue, respectée et prise en considération.
2. La présomption d’innocence demeure l’un des fondements essentiels de notre droit et doit être respectée.
3. La justice ne peut être rendue ni dans les médias ni sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas non plus l’affaire des partis politiques, des associations, des groupes d’élus ou de quelque institution hors l’institution judiciaire.
4. Si les faits étaient avérés, il est évident qu’ils seraient incompatibles avec la poursuite de tout mandat électif. La Présidence de la Région prendrait alors les mesures conservatoires de son ressort. »

Affaire à suivre…

France Grand Est