Pour endiguer l’épidémie qui flambe du côté de Nice, le préfet des Alpes-Maritimes annonce un confinement partiel au cours des deux prochains week-ends.
Lors de son escapade à Nice la semaine dernière, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a évoqué des chiffres inquiétants dans la métropole niçoise. L’épidémie flambe plus qu’ailleurs puisque le taux d’incidence y est particulièrement élevé : plus de 700 cas pour 100.000 habitants soit environ trois fois la moyenne nationale. (Il était de 350/100.000 habitants en Moselle, département particulièrement touché). Fallait donc faire quelque chose.
Après consultation avec les élus, le préfet Bernard Gonzalez a annoncé un confinement partiel, pour les deux prochains week-ends, sur la zone urbaine littorale, entre Menton à Théoule, du vendredi à 18 heures au lundi à 6 heures. En outre, les commerces et les galeries marchandes de plus de 5.000 m² devront également fermer. Enfin, le port du masque sera obligatoire dans « toutes les zones à forte fréquentation ».
Facétieux virus
Ce confinement partiel est une première en métropole. Mais pourquoi le virus prend-il ses aises à Nice et en front de mer plus qu’ailleurs ? C’est un mystère. Olivier Véran l’a rappelé le 18 février lors de sa conférence de presse : « On ne sait pas expliquer les disparités régionales… Cela fait un an que l’on constate ces disparités entre les pays et entre les régions, on voit des choses que l’on n’explique pas, il faut rester modeste. Peut-être la météo joue-t-elle un rôle…. ».
Le facétieux virus viendrait-il d’Italie en catimini ? On sait que le variant britannique du coronavirus est particulièrement actif dans la péninsule. Or, au cours du week-end dernier particulièrement ensoleillé, les Italiens ont envahi les rues, les cafés, les restaurants, les commerces. Ils se sont pavanés sur les plages, proches de Menton, à Vintimille, Sanremo, Santo Stephano al Mare….
Rappelons que l’Italie a enregistré dimanche 13.452 nouveaux cas de Covid et 232 décès. Depuis le début de pandémie, le bilan est de 95 718 morts.