Élus et ministres porteront sur les fonts baptismaux le nouveau parti Renaissance, né de la fusion de la LREM, Agir et Territoires de Progrès.
Tout ce que la Macronie compte de députés, de sénateurs, de ministres, d’élus locaux ou de référents territoriaux participera, le 27 août 2022 à Metz, au baptême du nouveau parti politique Renaissance. Un grand raout pour officialiser la création de cette machine de guerre née peu après la réélection d’Emmanuel Macron à l’Elysée en avril dernier qui a déjà son groupe à l’Assemblée.
La création du parti Renaissance suppose « une convention des cadres » qui devra adopter des statuts, une charte de valeurs et élire des représentants. L’actuel patron de La République en Marche, Stanislas Guerini, devenu ministre de la Fonction publique ne pouvant plus exercer cette prérogative, il devrait laisser la place à un jeune loup de la Macronie, l’eurodéputé Stéphane Séjourné. « Emmanuel Macron m’a demandé de réinventer un nouveau parti » confie-t-il au Figaro.
Un comité d’accueil
Ce grand rassemblement de la Macronie donnera le coup d’envoi de la rentrée politique après les élections présidentielles et législatives du printemps et les vacances marquées par la canicule et les incendies.
Mais il devrait aussi donner le départ des premières manifestations sociales. En tout cas, une vingtaine d’associations et de collectifs, sous l’égide du Bloc Lorrain, ont décidé de manifester aux abords du Centre des congrès Robert-Schuman de Metz où doit se tenir la réunion du parti présidentiel.
« Depuis plus de 5 ans, LREM est au pouvoir en France, peut-on lire sur un communiqué. Le néolibéralisme que ce parti prône saccage le pays et la planète. Son bilan est simple : condamné pour inaction climatique, condamné par l’ONU suite aux violences policières, attitude méprisante envers les minorités, fermeture de lits d’hôpitaux en pleine pandémie, gestion calamiteuse de la crise Covid, conflits d’intérêts avec les multinationales, etc. La Macronie détruit tout sur son passage. »
D’où l’appel à manifester, le 27 août à Metz.
Dans @Le_Figaro, Stéphane Séjourné annonce les contours du futur parti présidentiel Renaissance, en appelant à "retrouver l’esprit de conquête de 2017".
Il se déclare "candidat" pour en prendre la tête et succéder à Stanislas Guerini en septembre.https://t.co/yy2cvHMxk6
— Loris Boichot (@lboichot) July 6, 2022