Le Conseil Régional d’Alsace Champagne-Ardenne Lorraine a adopté en séance plénière, lundi 30 mai à Metz, le Budget Primitif 2016, qui s’élève à 2,541 milliards d’euros. Le vote a été acquis par 104 voix pour (Majorité), 46 voix contre (FN) et 19 abstentions (PS).
« Ce premier budget est un budget d’harmonisation des politiques des trois anciennes Régions. Pour réussir à construire une collectivité forte et unie, nous devons partir d’un socle commun. C’est ce socle que nous mettons en place aujourd’hui. Désormais, dans cette nouvelle réorganisation, les Régions ont un rôle essentiel : définir les stratégies territoriales. Nous voulons le faire au plus proche de nos concitoyens. Nous voulons impulser, relancer le développement et l’économie régionale à l’heure où le pays est en difficulté. Nous devons aider nos jeunes à trouver des emplois, ainsi que nos entreprises afin qu’elles puissent investir. C’est cette base que nous votons aujourd’hui. » a souligné d’emblée Philippe Richert.
Le Budget Primitif 2016 de la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine s’élève ainsi à 2,541 milliards d’euros, dont plus de 800 M€ consacrés aux dépenses d’investissement (cf. dossier de presse global).
Quatre axes
Quatre axes structurants guident l’action régionale au quotidien :
1) Réaliser les infrastructures qui relient nos concitoyens à leur environnement : mise en oeuvre du Plan régional d’aménagement numérique, transports et mobilité.
2) Définir une stratégie de développement territorial : avec notamment le Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation – SDEII ; le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires – SRADDET ; l’Usine du Futur, le Pacte de la Ruralité, la dynamique transfrontalière, la revoyure des Contrats de Plan Etat-Région.
3) Offrir des services aux territoires : maintenir un effort d’équipement dans les 240 lycées, adapter la formation professionnelle et l’apprentissage à la réalité du marché du travail, renforcer l’accompagnement économique des territoires, intégrer les nouvelles compétences de gestion des transports scolaires et interurbains ainsi que les fonds européens, mettre en place les agences territoriales, etc.
4) Conforter l’attractivité du Grand Est : renforcer et harmoniser les politiques régionales culturelles, sportives et de jeunesse ; faire du Grand Est un laboratoire de démocratie territoriale.
Quatre pôles thématiques
En dépit de fortes contraintes (notamment la baisse de la dotation de l’Etat entraînant une perte de recettes de 40 M€ par rapport à 2015), la Région Grand Est se fixe l’objectif d’atteindre à terme un taux d’épargne brute proche de 20 %. Au bénéfice des habitants, les dépenses d’intervention qui représentent un montant global de 1,895 milliards d’euros, se répartissent en quatre grands pôles thématiques : la jeunesse (790 M€), les Territoires (735 M€), la compétitivité (223 M€) et le ‘’vivre ensemble’’ (147 M€).