Demain, c’est le grand jour. Celui du coup d’envoi des épreuves du baccalauréat. Comme chaque année, c’est la
philosophie qui ouvre le bal. Les futurs bacheliers profitent des dernières heures pour réviser ou se reposer. A partir du mercredi 15 juin, près de 696.000 candidats vont plancher pendant six jours pour décrocher le précieux sésame.
Nicolas Caromel a 17 ans. Il est en terminale scientifique au lycée Fabert à Metz en Lorraine. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas paralysé par le stress.
-Dans quel état d’esprit es-tu à la veille de la première épreuve du bac, la philosophie ?
Je suis serein, enfin pour le bac en général mais j’appréhende tout de même un peu la première épreuve. Tout le monde le sait, la philo c’est assez subjectif. ca dépend beaucoup du prof et du sujet donc ça ne sert à rien de stresser. Je vais prendre l’explication de texte car je n’apprends pas le cours.
- Pourquoi prendre un tel risque ?
J’ai deux cahiers de 120 pages chacun, je pense que c’est un argument suffisant nan ? [rires].
-La philosophie est souvent perçue comme la bête noire des élèves en section scientifique. S’agit-il d’une idée reçue ou d’une vérité ?
Ce n’est pas ma bête noire non. Je mise d’ailleurs plus sur la philo que sur les langues où je suis sûr d’avoir en dessous de la moyenne. Je trouve cette matière très intéressante, elle amène toujours à une réflexion personnelle, mais je regrette que le programme soit aussi chargé et qu’il n’y ait pas de débats en cours. Ils devraient soit réduire la quantité soit étaler l’épreuve sur deux ans.
-As-tu opté pour une méthodologie spécifique ?
Je vais regarder les vidéos des bons profs sur youtube. Des sortes de tuto qui te donnent des clefs de lectures, des conseils méthodologiques. Je me suis servi de ce genre de support pour la physique et la SVT. C’est concis et bien expliqué.
-Que penses-tu du mode d’évaluation de la philosophie ?
Je pense que le débat ne serait pas une mauvaise idée, mais les compositions écrites peuvent servir pour la suite des études.