Ce lundi 25 septembre 2017, les Fédérations des Transports FO et CGT appellent à la grève reconductible pour le retrait des Ordonnances Macron. Une cinquantaine de points de blocage sont prévus.
Risque de bouchons, aujourd’hui sur les routes de France. Les routiers sont en grève reconductible. Ils vont bloquer une cinquantaine de points névralgiques, notamment les raffineries et dépôts de carburant.
Dans un communiqué, FO explique les raisons du mouvement social de ses troupes : « Les salariés du secteur du transport routier, déjà victimes du dumping social européen, qui ont vu le Président de la République renoncer lors de sa tournée européenne à régler cette question dans notre secteur pourtant emblématique, n’accepteront pas de voir leur situation sociale tirée vers le bas. Les Fédérations des Transports CGT et FO appellent à faire du 25 septembre le début d’une grève reconductible dans le secteur du transport routier pour enfin faire entendre raison au gouvernement….
Vers une pénurie de carburant?
Les salariés du Transport Routier sont des professionnels. A ce titre, ils exigent une vraie reconnaissance de leur métier par la mise en place :
1/ d’une reconnaissances des spécificités de nos différentes activités,
2/ d’un véritable permis à points professionnel (même virtuel comme les étrangers),
3/ que le TRM ne soit pas exclu de la directive des travailleurs détachés,
4/ du respect des règles de cabotage sur le sol français, avec de véritables contrôles,
5/ du respect de l’Accord sur le Congé de Fin d’Activité signé en avril 2017 afin de le pérennise. »
Pour bien se faire entendre, des opérations escargot sont prévues ainsi que des blocages et des rassemblements autour de points stratégiques comme les dépôts de carburant.
D’ailleurs la CGT invite les automobilistes à « faire le plein » de leurs véhicules assez rapidement. La pénurie d’essence est prise au sérieux par le gouvernement qui a autorisé, samedi, les transporteurs d’hydrocarbures à dépasser les temps de conduite pour approvisionner les stations d’essence.
La ministre des Transports, Élisabeth Borne, affirme vouloir continuer les discussions avec les syndicats.