Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, s’est rendu ce jeudi dans la banlieue de Kiev, à Boutcha, Irpin et Borodianka, théâtres d’exactions imputées à l’armée russe. « Nous allons poursuivre notre travail pour étendre l’aide humanitaire et assurer l’évacuation des civils des zones de conflit » dit-il.
- Le secrétaire général des Nations unies est arrivé en Ukraine après avoir rencontré Vladimir Poutine à Moscou. Le patron de l’ONU se dit inquiet de la tournure des événements et appelle à un cessez-le-feu « dans les plus brefs délais ».
- De leur côté, les États-Unis ne semblent pas vouloir jouer l’apaisement dans ce conflit. Le président américain Joe Biden veut demander au Congrès de débloquer 33 milliards de dollars supplémentaires pour contrer la Russie dont 20 milliards seront affectés à l’aide militaire à l’Ukraine. Cette « assistance militaire et sécuritaire » demandée par le président américain est destinée à fournir une aide énorme aux forces ukrainiennes en termes d’armes lourdes et de munitions. Le président Joe Biden devrait faire une déclaration à ce sujet dans les heures qui viennent.
- Au lendemain de la coupure de gaz à la Pologne et à la Bulgarie, l’Union européenne crie « au chantage » russe. Une véritable hypocrisie quand on sait que de nombreux pays européens, dont la France, l’Allemagne et la Pologne, envoient des armes sophistiquées à Kiev contre la Russie.
- Quant à Vladimir Poutine, qui constate le durcissement du front occidental contre la guerre menée en Ukraine, il a une nouvelle fois mis en garde, au cours d’une conférence de presse à Saint-Pétersbourg, « contre toute intervention extérieure dans le conflit, menaçant d’une riposte « rapide et foudroyante ».
War is evil. pic.twitter.com/LUKYqLTnyB
— António Guterres (@antonioguterres) April 28, 2022