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Rennes en état de siège

La manifestation visant à « dénoncer les violences policières », interdite par la préfecture, s’est déroulée malgré tout, samedi, sous surveillance d’un impressionnant dispositif policier. Peu d’incidents à signaler.

Capture.JPG Rennes, le Télégramme
Photo: Capture d’écran Le Télégramme

Ils entendaient dénoncer à la fois les violences policières et la loi Travail. Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés, samedi en début d’après-midi, sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, à Rennes, pour en découdre avec les forces de l’ordre.
Mais l’impressionnant dispositif policier déployé autour de l’esplanade a contenu les manifestants sur le lieu de rassemblement, les empêchant d’aller au centre-ville où, la veille, de nombreuses exactions avaient été commises.
Certes, des échauffourées ont opposé policiers et manifestants. Des grenades lacrymogènes ont tirées en direction de ceux qui voulaient sortir de la place Charles-de-Gaulles. Il y eu quelques poubelles reversées et incendiées, des jets de pierre et des caméras de vidéo-surveillance arrachées.
Mais vers 15 heures le calme était revenu. La manifestation était terminée.

Interpellations et plaintes

Les fouilles des sacs à dos opérées en début de manifestation ont permis aux forces de l’ordre d’interpeller plusieurs individus dont certains étaient porteurs d’objets contondants, genre marteau, de masques à gaz et autres objets de protection. Quatre individus ont été placés en garde à vue.
En face, les manifestants « comptent 259 blessés dont 49 hospitalisés » assure Serge Bourgin, secrétaire départemental de Sud PTT. Douze plaintes pour violences policières ont été déposées depuis le début des manifestations.

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