La loi Travail promulguée
Voilà, c’est fait. Le code du travail est modifié et la loi qui a agité tout le pays pendant cinq mois et nécessité le recours au 49-3 à trois reprises est publiée, ce mardi 9 août 2016 au journal officiel.
Voilà, c’est fait. Le code du travail est modifié et la loi qui a agité tout le pays pendant cinq mois et nécessité le recours au 49-3 à trois reprises est publiée, ce mardi 9 août 2016 au journal officiel.
Et revoilà la loi Travail à l’Assemblée nationale avec le retour des manifs, demain, à Paris et en Province. Risques de turbulences dans l’hémicycle comme dans la rue.
Un vote au Sénat, une manif à Paris, une rencontre prévue entre les syndicats et Manuel Valls, un sondage montrant que les Français refusent l’utilisation du 49-3 pour faire passer en force la loi Travail. Le feuilleton continue
Suite à l’invraisemblable volte-face de l’exécutif, la manifestation parisienne contre la loi El Khomri se tiendra bien ce jeudi à 14h, place de la Bastille. Pour assurer la sécurité du cortège, la préfecture de police a annoncé une importante présence policière. Mais aussi la couleur. Celle de la tolérance zéro.
Contre toute attente, la manifestation du jeudi 23 initialement interdite par la préfecture de police est autorisée. Une rétractation que l’on doit à Bernard Cazeneuve. Le ministre de l’Intérieur a donné son accord pour un nouveau parcours Bastille-Arsenal-Bastille.
Le préfet de police a durci sa position en refusant, lundi 20 juin, de valider le parcours Bastille-Nation pour la manifestation contre le projet de loi El Khomri du jeudi 23 juin, à Paris. Il opte pour une solution à mi-chemin que rejette en bloc les syndicats : un « rassemblement statique ».
La neuvième journée de mobilisation contre la loi El Khomri a été marquée par de nombreux affrontements entre casseurs et forces de l’ordre, trois jours avant le rendez-vous entre la ministre du Travail et le leader cégétiste Philippe Martinez.
A 48 heures de la nouvelle journée de mobilisation contre la loi El Khomri, mardi 14 juin, la CGT cherche à mobiliser ses troupes pour rassembler plus d’un million de manifestants à Paris.
Après les raffineries et les dépôts pétroliers, la contestation sociale cristallisée autour de la loi Travail gagne du terrain. Pilotes de ligne, centrales nucléaires, transports sont touchés par des arrêts de travail.
La raffinerie et le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer ont été débloqués par les force de l’ordre ce matin à l’aube. Dans la foulée, la CGT a annoncé que les salariés des huit raffineries de l’Hexagone étaient en grève. Le bras de fer continue.
Dès demain, mardi, la semaine va être marquée par des grèves reconductibles dans les transports, de nouvelles manifestations, des blocages routiers… dur, dur.
La manifestation visant à « dénoncer les violences policières », interdite par la préfecture, s’est déroulée malgré tout, samedi, sous surveillance d’un impressionnant dispositif policier. Peu d’incidents à signaler.