Plus de 41 ans après le meurtre du petit Grégory Villemin, sa grand-tante Jacqueline Jacob a été mise en examen vendredi 24 octobre pour « association de malfaiteurs criminelle ». Elle est soupçonnée d’être l’un des « corbeaux » qui ont harcelé la famille Villemin par des lettres et appels anonymes pendant des années.

Un parcours judiciaire chaotique
Ce n’est pas la première fois que Jacqueline Jacob est poursuivie : en 2017, elle avait déjà été mise en examen pour « enlèvement et séquestration suivie de mort » et emprisonnée quatre jours, avant que cette mise en examen soit annulée en 2018 pour vice de forme.
Des réserves juridiques
Le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, a reconnu « un risque juridique » concernant la qualification retenue, évoquant une procédure complexe marquée par de nombreuses annulations d’actes. Les avocats de Jacqueline Jacob contestent cette mise en examen et ont annoncé faire appel. Selon eux, leur cliente « en a marre » d’être convoquée régulièrement depuis 1991.
Rappel
La famille Villemin avait reçu des dizaines de menaces avant la mort de Grégory, alimentées par la jalousie suscitée par la réussite professionnelle de Jean-Marie Villemin, le père du garçonnet.
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