Les CRS sont-ils des sous-citoyens, se demande l’UNSA-Police dans un communiqué ?
En effet, les missions se succèdent mais, de manière récurrente, de graves problèmes de qualité, d’hygiène et de sécurité se multiplient sur les divers hébergements que cherchent à imposer l’administration aux compagnies en déplacement.
Mardi 18 juillet, cet état de fait a atteint son paroxysme, lors de l’arrivée au cantonnement de Massy (91) des CRS 35, Troyes, et 59, Toulon, où ils devaient loger pour une quinzaine de jours.
Une invasion de blattes était constatée dans de nombreux endroits de ces bâtiments vétustes (salles de restauration, parties communes, chambres…).
Une société spécialisée, dépêchée sur place, a procédé à un traitement curatif, qui demande plusieurs jours avant une éventuelle éradication. Le rapport de cette société, éloquent, fait état de la présence d’une espèce de blatte type germanique, présentant un risque sanitaire avéré pour les personnels.
La médecine de prévention, contactée par nos soins, nous confirme qu’il existe un risque réel de maladies…
Malgré ce risque réel pour la santé, un commandant, présent sur place, informe les personnels que le directeur central des CRS, le Préfet Philippe Klayman, ne laisse que deux alternatives : soit dormir dans les bâtiments avec les blattes, soit dormir à la belle étoile.
Les CRS choisiront l’option deux…
Sur tous les fronts
« Les fonctionnaires des Compagnies Républicaines de Sécurité sont employés, sans répit, depuis de nombreux mois, sans jamais faillir à leurs missions, écrit David Michaux, secrétaire national CRS.
Engagés sur tous les fronts, aux quatre coins de l’Hexagone, dans la lutte contre le terrorisme, le contrôle de l’immigration, la sécurité des divers événements (spectacles, tour de France, 14 juillet, salon du Bourget…et la liste n’est pas exhaustive), ces femmes et ces hommes répondent toujours présent avec un grand professionnalisme. Le traitement qui leur est infligé, de manière de plus en plus répétitive, est inadmissible.
Les conditions de travail des CRS passent par le respect de la dignité humaine.
L’UNSA Police saisit les plus hautes autorités du ministère de l’Intérieur. »