À l’approche des fêtes de fin d’années, les vols se multiplient dans les parcs à huîtres. La gendarmerie a mis en place un dispositif impressionnant pour dissuader les voleurs.
#Finistère Les huîtres bretonnes sont à l'abri des voleurs ! La brigade nautique de #Roscoff veille jour et nuit #Ostréiculture #Réveillon pic.twitter.com/svUb1JKcTR
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) November 15, 2016
C’est tous les ans la même chose à quelques jours de Noël et de Nouvel An : les ostréiculteurs sont victimes de vols plus ou moins importants, plus ou moins audacieux, dans les parcs à huîtres. En accord avec les ostréiculteurs, les élus et les autorités locales, les gendarmes ont déployé de gros moyens pour faire échec aux voleurs : à pied, à cheval, sur mer, mais aussi dans les airs, avec des drones.
Toutes les côtes françaises concernées
En octobre 2017, un vol a particulièrement marqué les esprits. « Un jeune ostréiculteur s’est fait dérober sept tonnes d’huîtres, rappelle la gendarmerie. Cela représente trois années de travail. En une nuit, en l’espace d’une marée, il a tout perdu, engendrant la cessation de son activité. C’est aussi pour cela que nous nous devons d’être présents et plus particulièrement à l’approche des fêtes. Mais pour voler une telle quantité, il faut avoir du matériel adéquat, connaître les sites, les tables, la maturité et, surtout, avoir un circuit de commercialisation. »
« Des mesures de protection et de surveillance qui s’étendent à l’ensemble des côtes françaises concernées par l’activité conchylicole, de la Normandie à la Méditerranée, en passant par la Bretagne, la Vendée, la Loire-Atlantique, la Charente-Maritime ou encore le bassin d’Arcachon, chaque commandant de groupement et de compagnie adaptant son action aux besoins spécifiques de son secteur » précise le ministère de l’Intérieur. Des dispositifs parfois impressionnants, comme à Étel, dans le Morbihan, où cinquante militaires sont déployés, ainsi que des gendarmes à moto, un hélicoptère et des moyens nautiques.
Des drones dans le bassin d’Arcachon
Les vols étant le plus souvent effectués de nuit, les gendarmes de la brigade nautique sillonnent les parcs, appuyés par un hélicoptère équipé de caméras thermiques.
Dans le bassin d’Arcachon, la préfecture de la Gironde a autorisé la surveillance aérienne par drones entre le 13 novembre et le 31 décembre. La préfecture estime que cette approche est plus adaptée que la vidéoprotection, compte tenu de la configuration des lieux. Il est vrai que dans la nuit du 24 au 25 octobre 2023, dix-sept vols ont été constatés dans la région.
Les gendarmes utilisent aussi des jet-skis, très efficaces pour les missions de surveillance.
Dans le Calvados, c’est la Garde Républicaine, donc des gendarmes à cheval, qui surveillent les parcs à huîtres. Il y a aussi les motos tout-terrain pour courser les amateurs d’huîtres indélicats.
Bref, à pied, à cheval, en voiture ou en hélico, les huîtres de nos repas de fête font l’objet d’une surveillance rapprochée. Qui s’en plaindra ?
#RépondrePrésent pour votre menu du #réveillon : check✅
En baie de #Quiberon, les huîtres sont placées sous haute surveillance par les #gendarmes de #Carnac, appuyés par la brigade nautique de #Lorient et la section aérienne de #Rennes ! #NotreEngagementVotreSecurite pour #Noel pic.twitter.com/Ha6bc81b9z— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) December 22, 2020
#Finistère Les huîtres bretonnes sont à l'abri des voleurs ! La brigade nautique de #Roscoff veille jour et nuit #Ostréiculture #Réveillon pic.twitter.com/svUb1JKcTR
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