L’Union Départementale CGT de Meurthe & Moselle et la fédération 54 du PCF dénoncent la décision du gouvernement de donner instruction aux Préfets de réquisitionner les salariés en grève dans les raffineries.
« Cette réquisition, probablement illégale (une action judiciaire est en cours) n’est ni plus, ni moins qu’une attaque au droit de grève, explique la CGT dans un communiqué. En effet, contrairement à ce que l’on peut entendre ici et là, les raffineries et les dépôts ne sont pas bloqués par une minorité de grévistes. Les salariés de ses établissements ne bloquent personne, ils exercent leur droit de grève, conformément à l’alinéa 7 du préambule de notre Constitution. Et comme chacun le sait, lorsque l’on est en grève, on ne travaille pas et donc ils ne remplissent pas les camions. »
La CGT réfute également les salaires à 5 000 € des salariés de chez Total, constate que le P-DG émarge à 5,8 millions d’euros par an et qu’il s’est augmenté de 52% cette année et qu’il refuse une augmentation de 10% pour les salariés.
« Afin de dénoncer cette attaque en règle contre le droit de grève, l’Union Départementale CGT de Meurthe & Moselle appelle à un rassemblement devant la Préfecture de Meurthe & Moselle vendredi 14 octobre à 12h. »
Un chèque de 1000 €
La fédération de Meurthe-et-Moselle du PCF dénonce également les réquisitions contre les salariés en grève dans les raffineries de pétrole. Elle s’associe à la manifestation de la CGT, ce vendredi 14 octobre 2022, devant la préfecture de Meurthe-et-Moselle.
A cette occasion, la section de Nancy du PCF remettra au secrétaire de l’Union départementale CGT de Meurthe-et-Moselle un chèque d’un montant de 1000 euros « qui matérialisera le soutien des militants communistes aux grévistes des raffineries et aux salariés réquisitionnés, mais aussi leur soutien à la CGT de la pétrochimie qui mène les négociations et à la confédération CGT qui appelle le 18 octobre prochain à une journée d’action interprofessionnelle. »