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Covid : la grande mascarade

Alors que les pouvoirs publics exigent le port du masque même en extérieur et bientôt dans les écoles et les entreprises, la résistance des anti-masques s’organise.

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Masque obligatoire dans certaines situations (photo d’illustration)

On n’y comprend plus rien. Faut-il ou non porter le masque de protection en tout le temps et en tout lieux, comme le préconisent les pouvoirs publics? Ou faut-il se méfier de ce bout de tissu sur nos visages et bientôt ceux de nos enfants? Le débat fait rage dans les médias et sur les réseaux sociaux. Des collectifs s’organisent pour résister au diktat des autorités sanitaires et politiques.
On le sait, le Premier ministre Jean Castex, a décidé le 10 août dernier d’élargir le port du masque en milieu ouvert pour endiguer la propagation du virus. La plupart des grandes villes imposent le port du masque, les événements de plus de 5.000 personnes sont interdits (sauf au Puy-du-Fou!). Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a annoncé que les élèves de plus de 11 ans devraient porter le masque dans les établissements scolaires dès la rentrée du 1er septembre 2020. Mais la communauté éducative s’interroge et s’inquiète car le port du masque à l’école laisse en suspens de nombreuses questions: qui paie les masques aux enseignants et aux élèves? Faut-il conserver le masque dans les cantines? Que se passe-t-il si un cas est détecté dans une classe? Pour l’instant, c’est le grand flou.

Maladie encore trop méconnue

Car pour l’heure on ignore encore beaucoup de choses sur ce satané virus Sars-CoV-2, l’agent infectieux de la Covid-19. Les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux pour dire s’il y a ou non un rebond de l’épidémie en France. Les chiffres de la mortalité ne cessent de décroitre. Certes, on détecte de nouveaux cas et de nouveaux clusters. Mais il s’agit de cas qui sont rarement graves (à l’exception cependant des neuf décès dans un EPHAD de Pulnoy, près de Nancy, mi-août).
De plus en plus de scientifiques s’élèvent contre la volonté des pouvoirs publics d’imposer le masque à tous. La compétence des membres du Haut conseil scientifique est mise en cause. Pourtant, il ne fait pas bon remettre en question la parole officielle sous peine d’être taxé de « négationnistes » ou de « fascistes ». Plusieurs collectifs dont #StopDictatureSanitaire sont entrés en résistance. Comme pendant la guerre. Et les escarmouches ne sont pas tendres sur les réseaux sociaux ou dans les médias.
On connaît les prises de position du Pr Didier Raoult dont nous avons récemment publié une interview. Il est rejoint par le Pr Toussaint, professeur de physiologie à l’Hôtel Dieu (Université de Paris), directeur de l’IRMES (Institut de recherche médicale et d’épidémiologie du sport). Il tape fort dans la presse écrite comme à la télévision (Cnews, notamment) pour dé noncer les membres du conseil scientifique.

L’affaire du sang contaminé

Tout cela nous rappelle le scandale du sang contaminé des années 80-90. Scandale sanitaire, politique et financier au cours duquel des milliers de patients furent contaminés, notamment en France, par le virus VIH (responsable du SIDA) lors de transfusions sanguines dont on savait pertinemment, à l’époque, que les poches de sang étaient elles-mêmes contaminées.
La pandémie de Covid-19 s’apparente à cet énorme cafouillage d’il y a plus de trente ans. La gestion de la crise sanitaire est calamiteuse, depuis le début. Le cafouillage des scientifiques, des médecins et des autorités nationales et locales n’a rien de rassurant pour l’avenir.

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