L’Union des officiers réitère sa demande initiale : une réunion ministérielle de crise avec tous les partenaires syndicaux.
Mon premier dure 15 jours. Mon second coûte 38€. Mon tout est un casse-tête pour les policiers chargés de le faire appliquer.
Ce 16 mars 2020 vers 20h00, les policiers ont appris en même temps que la population les mesures qui se mettraient immédiatement en place et qu’ils seraient chargés de surveiller.
Au lendemain de ces annonces, le casse-tête reste insoluble : comment appliquer des mesures sans consignes particulières, sans matériel de
protection (masques et gel hydroalcoolique en quantités suffisantes), sans disposer partout des carnets ou procès-verbaux électroniques
permettant de sanctionner ?
Après qu’un pillage ait eu lieu dans une supérette des Yvelines par une quinzaine d’individus, le casse-tête s’amplifie… Tandis qu’en Espagne
le non-respect du confinement est sanctionné d’un an de prison, est-il raisonnable de penser que les consignes seront respectées pour seulement 38€ ?
L’Union des officiers réitère sa demande initiale : une réunion de crise ministérielle avec tous les partenaires syndicaux, afin de trouver des
solutions concrètes et coordonner le fonctionnement des services impliqués dans cette crise.