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Trop de vaccins : des troubles graves chez les enfants

La vaccination abusive pourrait être liée à des troubles neurodéveloppementaux chez les enfants.

Vaccination des enfants (UnlimPhotos)
Vaccination des enfants (UnlimPhotos)

Une vaste étude menée sur plus de 47 000 enfants bénéficiaires de Medicaid en Floride suggère une possible association entre la vaccination et divers troubles neurodéveloppementaux. Les chercheurs appellent à davantage de recherches pour mieux comprendre ces liens potentiels.

Étude sur les effets de la vaccination chez les enfants

Un constat préoccupant

L’étude, publiée dans le Journal of Public Health Policy, a analysé les données médicales de 47 155 enfants suivis de la naissance jusqu’à l’âge de neuf ans. Les chercheurs ont constaté que les enfants vaccinés présentaient un risque significativement plus élevé de développer certains troubles neurodéveloppementaux (TND), notamment :

  • L’autisme
  • Le syndrome hyperkinétique
  • L’épilepsie
  • Les troubles d’apprentissage
  • L’encéphalopathie
  • Les tics

Les prématurés particulièrement vulnérables

L’étude révèle que les enfants nés prématurément et vaccinés présentaient un risque encore plus élevé de TND que les enfants nés à terme. Parmi les prématurés vaccinés, 39,9% ont reçu au moins un diagnostic de TND, contre 15,7% chez les prématurés non vaccinés.

Un effet dose-réponse

Les chercheurs ont également observé une corrélation entre le nombre de visites incluant des vaccinations et le risque de troubles du spectre autistique (TSA). Les enfants ayant reçu 11 visites ou plus étaient 4,4 fois plus susceptibles d’être diagnostiqués autistes que les enfants non vaccinés.

Appel à la prudence et à plus de recherches

Les auteurs soulignent que ces résultats ne remettent pas en cause l’importance de la vaccination, mais appellent à davantage de recherches pour comprendre les mécanismes biologiques potentiels et les facteurs de risque associés. Ils recommandent également de reporter l’ajout de nouveaux vaccins au calendrier vaccinal jusqu’à ce que des études plus approfondies sur la sécurité globale soient menées.

Une étude avec des limites

Les chercheurs reconnaissent certaines limites à leur étude, notamment le fait qu’elle soit basée sur des données de facturation Medicaid et non des dossiers médicaux complets. De plus, les résultats pourraient ne pas être généralisables à l’ensemble de la population américaine.
Cette étude s’ajoute à un corpus croissant de recherches soulevant des questions sur l’impact potentiel du calendrier vaccinal actuel sur la santé globale des enfants. Les auteurs insistent sur la nécessité d’études supplémentaires pour mieux comprendre ces associations observées.

Voici ce que dit à ce sujet Jean-Marc Sabatier, interviewé par Nexus.

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