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L’OMS déclenche son niveau d’alerte maximal face à la nouvelle souche de mpox.

Une nouvelle souche plus mortelle et plus transmissible du virus mpox, anciennement appelé variole du singe, se propage rapidement en Afrique. Mais le danger ne viendrait-il pas plutôt de l’OMS ?

La variole du singe ou mpox (capture Youtube France 24)
La variole du singe ou mpox (capture Youtube France 24)

Une situation préoccupante

Alerte mondiale ! L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché mercredi 14 août son plus haut niveau d’alerte mondiale en réponse à l’épidémie de mpox qui sévit actuellement sur le continent africain. Cette décision a été annoncée par le directeur général de l’OMS, lors d’une conférence de presse.
« Le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a déclaré M. Ghebreyesus. Cette qualification représente le niveau d’alerte le plus élevé que l’organisation puisse déclencher.

Une nouvelle souche plus dangereuse

La souche actuellement sous surveillance, baptisée clade 1b, a été découverte en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023. Elle se distingue par sa létalité et sa transmissibilité accrues par rapport aux variants précédents. Contrairement aux souches antérieures qui provoquaient des éruptions localisées, ce nouveau variant entraîne des éruptions cutanées sur l’ensemble du corps.

Mobilisation internationale

Face à cette menace, l’OMS s’engage à coordonner la riposte mondiale en collaboration étroite avec les pays touchés. L’objectif est de prévenir la transmission, traiter les personnes infectées et sauver des vies. « C’est une situation qui devrait tous nous préoccuper », a souligné le directeur général de l’OMS.
Cette nouvelle alerte intervient après une précédente épidémie mondiale en 2022-2023, qui avait touché une centaine de pays et provoqué près de 100 000 cas et 140 décès. La vigilance reste donc de mise face à cette maladie en constante évolution.
Pour Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et micro-biologie, « le danger vient plutôt de l’OMS que du virus ». Cette alerte maximale ne cacherait-elle pas des négociations avec des labos pour des injections de masse?

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