Première journée de sensibilisation aux Maladies Vectorielles liées aux Tiques jeudi 25 mai 2023
Le 25 mai prochain, une journée d’information autour des maladies transmises par les tiques est prévue en France. Les objectifs de cette journée sont de diffuser largement les mesures de prévention contre ces maladies, les premiers signes cliniques à reconnaître, et partager les connaissances scientifiques et médicales récentes. Le parcours de soin des patients dont les symptômes suggèrent une maladie liée aux tiques a été repensé.
Quelques chiffres
En France, la borréliose de Lyme est la maladie transmise par les tiques la plus fréquente. En 2021, l’incidence des cas vus en consultation de médecine générale était de 71/100 000 habitants (environ 50 000 patients/an). Il s’agissait d’érythèmes migrants dans 97% des cas. Il existe des variations géographiques (Alsace et Limousin étant les régions les plus touchées) et temporelles (diminution du nombre de cas par rapport à 2020).
Prévenir plutôt que guérir
La borréliose de Lyme se transmet par les piqûres de certaines tiques. En évitant de se faire piquer, on évite de contracter cette maladie. En cas d’exposition à risque, c’est-à-dire dans la nature, il est conseillé de porter des vêtements couvrants et de préférence de couleur claire. Après l’exposition, l’inspection du corps permet de repérer et de retirer rapidement une tique, s’il y a eu une piqûre. En effet, la probabilité de transmission de la maladie est corrélée à la durée d’attachement de la tique.
L’érythème migrant : la manifestation la plus fréquente
Il s’agit du premier stade de la borréliose de Lyme, caractérisé par une tache rouge sur la peau, à l’endroit de la piqûre de tique (quand elle est vue), qui grandit progressivement sur plusieurs jours. Le mot “migrant” décrit cette extension centrifuge et non pas une lésion qui bougerait sur le corps.
D’autres symptômes sont possibles, notamment des douleurs articulaires ou neurologiques, mais moins spécifiques et plus rares ; cela peut nécessiter le recours à des centres spécialisés (Centre de Référence ou de Compétence des Maladies Vectorielles liées aux Tiques – CRMVT et CCMVT).
Des connaissances à partager
L’intérêt du public, de la presse et des autorités de santé est croissant sur cette thématique. Néanmoins, des informations contradictoires sont parfois véhiculées, ce qui favorise une incompréhension, une défiance ainsi que des prises en charges inadaptées qui peuvent nuire au patient… Dans ce contexte, il est essentiel de garantir l’accès à des ressources fiables, éthiques et de qualité. Les CRMVT proposent un site dédié à ces maladies, qui permet à tous de trouver réponse aux questions les plus fréquentes.