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Covid-19 : Pourquoi les Français boudent la vaccination

Alors que le ministre de la Santé, François Braun « appelle » les Français à se faire vacciner, le PDG de Pfizer refuse toujour de s’expliquer devant les eurodéputés.

Vaccination obligatoire dans de nombreux pays (Unlimphotos)
Vaccination obligatoire dans de nombreux pays (Unlimphotos)

Le vent est en train de tourner. La neuvième vague de Covid-19 qui s’ajoute pourtant à l’épidémie de bronchiolite et à la grippe saisonnière, n’affole plus les populations. Certes, les chiffres montrent que l’épidémie de coronavirus connaît un rebond avec les premiers frimas, certes, le ministre de la Santé, François Braun (toujours pas vacciné !) « appelle » les Français à se protéger avec le port du masque et les rappels de vaccination, et pourtant les candidats à la quatrième ou même à la cinquième dose ne se pressent pas pour recevoir leur piqûre. Ils ont constaté que, même vaccinés, ils attrapaient la Covid et que, même vaccinés, ils pouvaient transmettre le virus. Restait un seul argument en faveur de la vaccination : la protection contre les formes graves de la maladie. Or, force est de constater, que des personnes vaccinées, y compris des jeunes, meurent de la Covid. Et, parfois, du seul vaccin.

Trop de doses conduisent à l’overdose

Où en est-on ? C’est le site de l’Assurance maladie qui fait le point. Il existe 3 types de rappels distincts auxquels les assurés sont susceptibles d’être éligibles.

  1. Un premier rappel (3e dose), pour toutes les personnes de 12 ans et plus, dès 3 mois après la dernière dose reçue au cours du schéma initial (2 doses). Ce délai est de 6 mois pour les adolescents de 12 à 17 ans sans problème de santé (lire l’encadré « Si vous avez été infectés par la Covid-19 après votre schéma de vaccination initial, devez-vous recevoir une dose de rappel ? »).
  2. Un deuxième rappel (4e dose) pour :
  • les personnes âgées de plus de 60 ans ;
  • les résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et d’unité de soins de longue durée (USLD) ;
  • les personnes à risque de forme grave de la maladie (immunodéprimés, femmes enceintes dès le 1er trimestre de grossesse, personnes de moins de 60 ans identifiées comme étant à risque) ;
  • les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables ;
  • les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social.

3- Un rappel automnal (5e dose) pour les mêmes personnes citées ci-dessus. »

Ça fait beaucoup et plus grand monde ne croit à l’efficacité de ces faux vaccins, même si l’Assurance maladie a prévu que chaque médecin pourrait effectuer (et facturer) jusqu’à 10 injections (voir le tweet ci-dessous).

Une majorité de décès chez les vaccinés

En effet, près de 80% de la population française affiche un schéma vaccinal complet (deux doses, plus un rappel). Et pourtant, l’épidémie continue de se propager. Elle touche aussi, et peut-être surtout, les personnes vaccinées.
Aux États-Unis, la majorité des décès dus à la Covid sont des personnes vaccinées, affirme The Epoch Times en s’appuyant sur les données du CDC (Centre de contrôle et de prévention des maladies).
Sur le total de 6 512 décès enregistrés en août 2022, 58,6 % des décès ont été attribués à des personnes vaccinées ou stimulées, et semblent être le signe d’une tendance croissante où les personnes vaccinées deviennent de plus en plus majoritaires dans les décès dus à la COVID-19.
« Nous ne pouvons plus dire qu’il s’agit d’une pandémie de personnes non vaccinées », a déclaré Cynthia Cox, vice-présidente de la Kaiser Family Foundation, au Washington Post dans un article daté du 23 novembre.
Bref, on savait que les vaccins anti-Covid n’empêchaient ni la réinfection ni la transmission de l’infection, on sait désormais que les vaccins n’empêchent pas des formes graves de la maladie.

Albert Bourla se défile

Ce sont sans doute les pitoyables résultats de ses vaccins anti-Covid qui empêchent le CEO de Pfizer, Albert Bourla, de répondre favorable à l’invitation des députés européens. Pour la deuxième fois en quelques semaines, le patron de Pfizer se fait porter pâle.
RTBF rappelle que le patron du géant pharmaceutique a été invité par la commission spéciale sur la Covid-19 pour fournir quelques explications sur les accords passés avec la Commission européenne.
« L’eurodéputée belge Kathleen Van Brempt (Vooruit), qui préside cette commission spéciale, l’indique lundi. « Je regrette profondément ce refus. L’UE a consacré beaucoup de fonds publics, durant la pandémie, à la production et l’achat de vaccins. Comme codécideur du budget européen, le parlement a le droit d’avoir une totale transparence sur les modalités de ces dépenses et sur les négociations qui ont précédé », estime-t-elle.
En octobre, une première audition avait été organisée au Parlement européen avec les directions d’importants producteurs de vaccins comme CureVac, Novavax et GSK. Albert Bourla y était le grand absent, envoyant une collaboratrice à sa place. Laquelle avait été obligée de reconnaître que le vaccin n’empêchait pas la transmission du virus.

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