Plusieurs centres de vaccination ont constaté que les flacons contenaient des particules « qui réagissent aux aimants ».
L’affaire inquiète beaucoup au Japon depuis que plusieurs centres de vaccination ont constaté que plusieurs dizaines de flacons du vaccin Moderna contre la Covid-19 contenaient « une substance qui réagit aux aimants » et « qu’il pourrait s’agir de métal » selon le ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales. Plus de 500 000 injections ont déjà été administrées à partir des doses potentiellement contaminées, a déclaré Taro Kono, ministre japonais chargé de la stratégie vaccinale, lors d’une conférence de presse vendredi à Tokyo.
Le fabricant espagnol de la société américaine de biotechnologie Moderna Inc. est distribué au Japon par la société Takeda Pharmaceutical. Il a reçu une autorisation d’utilisation d’urgence au mois de mai.
Dans la banlieue de Madrid
Que contiennent ces flacons suspects ? Personne ne le sait (ou ne le dit) pour l’instant. Pourtant, une enquête a bien été diligentée par Moderna, société cotée au Nasdaq qui admet avoir reçu plusieurs plaintes concernant « la présence de particules » dans plusieurs lots de flacons. Mais l’entreprise se veut rassurante estimant qu’il n’y a « aucun problème de sécurité ou d’efficacité » des vaccins. Et admet qu’il pourrait y avoir « un problème de fabrication » dans son usine espagnole de Rovi dans la banlieue de Madrid.
Ce qui n’est pas tout à fait l’avis des autorités nippones qui a donc suspendu 1,6 million de flacons « par précaution » sans pour autant interrompre la vaccination avec les autres lots. En attendant les résultats de l’enquête.