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L’armée US se prépare aux vaccins COVID obligatoires

L’armée de terre a ordonné aux commandements de se préparer à administrer les vaccins obligatoires COVID-19 dès le 1er septembre, en attendant l’autorisation de la Food and Drug Administration, révèle Army Times.

Soldats américains en tenue de camouflage

La vaccination obligatoire contre la Covid-19 préoccupe tous les pays. Aux États-Unis, ce sont les militaires de l’armée de Terre qui y seront contraints. Ainsi en a décidé l’État-Major : « Les commandants poursuivront les opérations de vaccination contre la COVID-19 et se prépareront à une directive visant à rendre obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour les membres des forces armées le 1er septembre 2021 ou autour de cette date, dans l’attente d’une autorisation complète de la FDA « , indique l’ordre du Pentagone. « Les commandements seront prêts à fournir un compte rendu sur l’état de la vaccination des membres des services et la voie à suivre pour l’achèvement une fois que le vaccin sera mandaté. »
En fait il s’agit d’un ordre donné par le Président des États-Unis au secrétaire à la défense.

Pourtant, il faut attendre l’approbation des vaccins par la FDA. Les vaccins Pfizer et Moderna ont annoncé qu’ils avaioent commencé à soumettre leurs demandes de licence de produits biologiques pour leurs vaccins COVID-19 à la FDA. Il faudra alors 60 jours pour examiner les demandes en vue d’une approbation complète, conformément aux directives de l’agence en matière d’examen prioritaire, précise le magazine Army Times.
Le lieutenant-général Ronald Place, directeur de l’Agence sanitaire de la défense, précise au journal qu’environ 70 % des effectifs de l’armée sont actuellement vaccinés contre le coronavirus. Toutefois, la demande de vaccin a chuté ces derniers mois dans l’ensemble de l’armée, suivant en gros une baisse similaire de la demande parmi la population américaine.
Après l’armée de Terre, la marine a également annoncé aux marins qu’ils devaient s’attendre à un programme de vaccination obligatoire, bien que le taux d’acceptation du vaccin soit le plus élevé à ce jour.

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