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Qui a 40 milliards a prêter à Bercy?

Le ministre de l’Économie et la porte-parole du gouvernement préparent les Français à un effort budgétaire « très considérable » pour atteindre l’objectif de déficit à 4,6% du PIB l’année prochaine.

Le ministère des finances à Paris Bercy. Jean-François Gornet / Flickr, CC BY-SA
Le ministère des Finances à Paris Bercy. Jean-François Gornet / Flickr, CC BY-SA

À la veille d’une conférence majeure sur les finances publiques, le gouvernement français dévoile l’ampleur du défi budgétaire qui attend le pays. Eric Lombard, ministre de l’Économie, a annoncé dimanche sur BFM qu’un « effort supplémentaire de 40 milliards d’euros » sera nécessaire pour ramener le déficit à 4,6% du PIB en 2026.

Un effort budgétaire sans hausse d’impôts

Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a même évoqué au « Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6 » un montant « entre 40 et 50 milliards d’euros d’économies à trouver » pour le budget 2026. Malgré cette « équation difficile« , le gouvernement maintient sa promesse de ne pas augmenter les impôts, tant pour les classes moyennes que pour les entreprises.
D’après Eric Lombard, cet effort considérable reposera « essentiellement sur des économies » dans les dépenses publiques, ou pourrait être partiellement compensé par « une augmentation des recettes liées à la croissance ». Pour 2025, l’objectif de déficit fixé à 5,4% du PIB « reste tenable » malgré la révision à la baisse de la prévision de croissance à 0,7%, notamment grâce à l’effort de cinq milliards récemment annoncé.

Une conférence pour sensibiliser l’opinion publique

François Bayrou présidera ce mardi une conférence réunissant plusieurs ministres, dont Eric Lombard et Amélie de Montchalin, ainsi que des élus parlementaires, des représentants des collectivités locales et des partenaires sociaux. L’objectif de cette rencontre est de faire prendre conscience à l’opinion publique de l’ampleur du défi budgétaire.
Sophie Primas a souligné que tenir l’objectif de 5,4% du PIB en 2025 est « une question de crédibilité sur les marchés », illustrant l’importance capitale de ces mesures pour la stabilité financière du pays.

L’horloge de la dette publique en France et dans le monde

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