Après de nombreuses tergiversations, la réunion de la commission intergouvernementale Luxembourg-France aura bien lieu ce jeudi 11 décembre à Luxembourg.

La commission va se tenir dans un contexte qui est connu : une croissance du Luxembourg, qui reste élevée et qui contraste en partie avec des difficultés persistantes dans le nord lorrain alors que la saturation des mobilités demeure très forte.
La Lorraine attend des avancées concrètes alors que le Luxembourg privilégie une approche plus graduelle.
L’ordre du jour pas connu
Comme d’habitude, la préparation de la rencontre reste opaque et relativement asymétrie avec un ordre du jour qui n’est pas connu actuellement, ce qui pose évidemment un problème de visibilité et d’appropriation des enjeux par les citoyens.
Ce que l’on sait simplement à travers les informations qui circulent de part et d’autre de la frontière : Même si le programme des discussions n’est pour l’instant pas connu, la composition des délégations apparaît assez cohérente tant du côté luxembourgeois que du côté français. Elle devrait être dirigée par Xavier Bettel et Benjamin Haddad.
En bonne logique les positions en cours du côté français devraient sans doute s’exprimer à travers des demandes de rétrocession automatique et systématique vers les communes, mais plus probablement vers des compensations des charges portées par les communes en raison de la croissance luxembourgeoise.
Rétrocession financière?
Comment les responsables du Grand-Duché y répondront-ils ?
On sait que le Grand-duché est très hostile à une rétrocession financière automatique. Il devrait maintenir cette position.
Ouvrira-t-il par contre une porte en proposant par exemple de mener une réflexion plus globale sur la mise en place d’un schéma de coopération de transfrontalier ? C’est une option qui n’est pas à écarter
Le plus probable réside toutefois dans l’adoption de mesures très concrètes autour du télétravail, du transport et peut-être du soutien à certain nombre d’équipements mis en place par les communes lorraines, notamment au niveau des crèches.
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