Riz Ahmed est un négociateur anonyme et invisible dans ce thriller technologique et ingénieux, réalisé par David Mackenzie.

Ash est un homme invisible, il est « L’intermédiaire » du film de David Mackenzie (« Relay », sortie le 26 novembre), présenté en avant-première au Festival du Cinéma Américain de Deauville. Ash est incarné par Riz Ahmed (Oscar du meilleur acteur pour « Sound of metal », et vu notamment dans « Rogue One : A Star Wars Story »). C’est un spécialiste, un négociateur anonyme qui se charge de transactions financières entre des employés ou lanceurs d’alerte et des entreprises, multinationales soucieuses d’éviter un scandale. Dans la plus grande discrétion, il obtient de grosses sommes à l’avantage de ses clients, grâce à une organisation méticuleuse et un véritable culte du secret.
Une certaine Sarah Grant (jouée par la jolie Lily James) le sollicite pour faire l’intermédiaire avec son ancienne entreprise, où elle a dérobé des documents, un dossier confidentiel et compromettant que finalement elle veut rendre. Surveillée, menacée, intimidée, Sarah a besoin de ses services pour régler cette affaire, et retrouver sa vie dit-elle. Habile à se fondre dans le décor, ne pas se faire repérer, l’homme de l’ombre utilise les technologies modernes et des déguisements, pour mener à bien son business jusqu’au deal final.
Contrevenant à ses propres règles, il tisse un lien à distance avec sa nouvelle cliente, tout en organisant un jeu de piste dans les rues de New York pour semer le chef de la sécurité qui le poursuit, joué par Sam Worthington (Jake Sully dans la saga « Avatar » de James Cameron). Dans ce dangereux jeu du chat et de la souris, « L’intermédiaire » fait le job ; c’est un thriller efficace et ingénieux, au scénario suffisamment pavé de subterfuges et rebondissements pour maintenir un indispensable suspense. Contrat rempli.
Patrick TARDIT
« L’intermédiaire », un film de David Mackenzie, avec Riz Ahmed, Lily James et Sam Worthington (sortie le 26 novembre).
