La protonthérapie ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement des cancers par rapport aux techniques actuelles d’irrAdiation par photons.
L’Université de Lorraine s’associe à l’institut de cancérologie de Lorraine (ICL) pour proposer sa candidature à l’accueil d’une activité de protonthérapie en région Grand-Est dans la métropole du Grand Nancy dès 2019, pour une ouverture du centre de traitement à partir de 2021.
La protonthérapie ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement des cancers par rapport aux techniques actuelles d’irrAdiation par photons. Elle permet d’augmenter la dose délivrée à la tumeur tout en réduisant la dose reçue par les organes à risque et de limiter ainsi les effets secondaires notamment le risque de cancers secondaires, en particulier chez les enfants et les adultes jeunes.
La production de faisceaux de protons nécessite des infrastructures lourdes et coûteuses, en équipement comme en fonctionnement, ainsi qu’une expertise en physique médicale, au niveau technique et dans la prise en charge pour le faire fonctionner.
L’ICL, un des rares établissement en France à disposer d’une convention hospitalo-universitaire
L’ICL pourra notamment s’appuyer sur ses collaborations avec l’Université de Lorraine et les établissements de santé. L’ICL est en effet un des rares établissements en France à disposer d’une convention hospitalo-universitaire avec l’université et le CHRU.
L’ICL s’inscrit ainsi dans un partenariat de formation, de recherche fondamentale et clinique et de développement avec l’Université de Lorraine. On peut citer les recherches conjointes sur les radiothéranostiques avec le GIE Nancyclotep, les recherches sur les cellules anti-cancéreuses conduites par l’Unité de Thérapie Cellulaire et Tissulaire et la radiobiologie des tissus sains avec le laboratoire IMOPA du pole BMS et l’équipe projet commune CRAN-ICL (15 enseignants-chercheurs) intitulée « Recherche Translationnelle en Cancérologie ».
Par ailleurs, un appareil de protonthérapie constitue un « équipement lourd » apte à attirer des chercheurs d’autres disciplines. A titre d’exemple, le laboratoire de physique des matériaux Institut Jean Lamour, pourra mener des recherches complémentaires à celles conduites aujourd’hui.
Crédit photo : ©Centre Antoine Lacassagne