Raphaël Pitti, médecin humanitaire et conseiller municipal de Metz, témoigne, au micro de Sud-Radio, de la situation catastrophique que vivent les gazaouis, alors que le monde entier détourne son regard du massacre du peuple palestinien.
La faim et les maladies se propagent dans l’enclave palestinienne assiégée. Après quatre mois de pilonnages incessants de la bande de Gaza par l’armée israélienne, le bilan est lourd. Ce sont 28 064 personnes qui ont été tuées, dont 117 sont mortes au cours des dernières vingt-quatre heures, et 67 611 personnes blessées, affirme, samedi 10 février 2024, le ministère de la Santé du Hamas. Alors que plus de 1,3 million de Palestiniens se sont réfugiés vers le sud pour tenter de survivre au chaos, Benjamin Netanyahou prépare Tsahal à donner l’assaut à Rafah, ville située à l’extrême sud de la bande de Gaza, proche de l’Égypte.
Le massacre continu
« Les gazaouis vivent une catastrophe humanitaire sans précédent » déclare Matthew Hollingworth, directeur du Programme Alimentaire Mondial (PAM). La faim et les maladies se propagent dans l’enclave palestinienne assiégée. »
Il n’est pas le seul à protester contre ce véritable génocide perpétré par Israël dans l’indifférence générale des grandes puissances. Les États-Unis, premier soutien d’Israël, n’appelle toujours pas à un cessez-le-feu. Quant à l’Union européenne, elle s’insurge mollement par la voix de son chef de la diplomatie, Joseph Borrell, pour qui il faut « reprendre les négociations pour libérer les otages et suspendre les hostilités est le seul moyen d’éviter un massacre ».
Mais le massacre se poursuit, sous nos yeux, comme en témoigne Raphaël Pitti, médecin humanitaire, conseiller municipal de Metz, au micro de Sud-Radio. Il rentre d’une mission à Gaza.