Accusée d’espionnage en Iran, Cécile Kohler, professeure agrégée de lettres modernes et originaire de Soultz dans le Haut-Rhin, figure parmi les derniers otages français dans le monde. Privés de liberté, l’alsacienne et son compagnon, Jacques Paris, sont détenus à Téhéran depuis près d’un an.
Profondément touchés par cette situation, Franck Leroy, Président de la Région Grand Est et les élus, se mobilisent pour la libération de Cécile Kohler. Ils se sont réunis ce lundi 19 juin, devant le Siège de la Région Grand Est à Strasbourg, en soutien à la jeune femme et à ses proches.
« Liberté pour Cécile »
En présence de la famille, les élus ont dévoilé une bâche de soutien habillant les façades du Siège ainsi que celles des Hôtels de Région à Metz, à Châlons-en-Champagne et de la Maison de la Région à Mulhouse avec la volonté de rendre compte de sa captivité et de sensibiliser les citoyens du Grand Est à cette situation éprouvante. Les élus ont également souhaité soutenir l’association « Liberté pour Cécile », créée le 21 novembre dernier, à hauteur de 10 000 euros.
Un courrier à la ministre des Affaires étrangères
Par ailleurs, la Région poursuit son engagement pour demander sa libération immédiate et sans condition. La Collectivité a adressé en ce sens un courrier à la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Madame Catherine Colonna.
La Région Grand Est fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire libérer Cécile.
Les proches de Cécile Kohler ont créé un comité de soutien « Liberté pour Cécile » afin d’organiser la mobilisation en faveur de sa libération et de sensibiliser l’opinion publique à sa situation.