On s’amuse bien sur les réseaux sociaux en dépit de la gravité de la situation sanitaire. Le site plaf.org recommande « la phonétique du postillon » pour éviter la propagation du virus. Exemple radiophonique à l’appui.
C’est vrai, quand on parle, on postillonne. Plus ou moins selon les personnes. Plus ou moins selon les langues. Et plus ou moins selon les mots que l’on emploie. Car certaines consonnes sont plus porteuses de postillons que d’autres. Quant aux voyelles, elles semblent exclues de cette « phonétique des postillons ».
Les dangers des labiales
Le site Plaf.org se fait un devoir de nous rappeler que les consonnes occlusives labiales P et B envoient plus de postillons que le nasale M. Il s’agit donc de remplacer les premières par la seconde. Ce n’est pas si simple, évidemment. D’où les exercices étalés sur quatre semaines.
Première semaine, on supprime les occlusives labiale P et B au profit du M. Cela donne : « Ainsi mrès de 70 mourcent des mostillons seront élimines et, de mlus, la diction gagne meaucoum en soumlesse ».
Deuxième semaine, on supprime les occlusives dentales D et T et on les remplace par la nasale N. « C’est un meu mplus nifficile, il faundra un cernain nemps mour s’haminuer’.
Troisième semaine, les consonnes vélaires que sont K et G disparaîtrons au profit par la nasale GN. Nous omnienrons alors un lagnage meaugnou plus segnurisé.
Quatrième semaine : on supprimera les consonnes fricatives que sont F, V, S, Z et chuintantes J et CH. C’est cernes un meu nernigne mais nous omnienderons alors une nignnion d’une rlluininé ramais égalée….
Rire la Rémumplique
Rire la Rranre !