La vidéo du CHRU de Nancy sur l’étude Covi-Dose donne un coup de chapeau à l’ensemble des professionnels de la recherche clinique, à leur travail acharné, à leur esprit collectif, à leur engagement permanent au service de la santé du plus grand nombre que ce soit en Lorraine et dans la vingtaine de centres contributeurs qui ont permis à cette étude unique d’être labellisée « Priorité nationale de Recherche » et d’inclure 1 000 patients dans toute la France.
La mise en image des acteurs de la recherche clinique
Du médecin coordonnateur – Pr Stéphane Zuily (service de médecine vasculaire), à la direction de la recherche et ses chefs de projet, méthodologistes, médecins hospitaliers et infirmières de recherche clinique, sans oublier les patients : pour la première fois, ils et elles témoignent de leurs missions quoi qu’il en coûte pour apporter une réponse scientifique aux risques accrus de thromboses courus par les patients hospitalisés pour Covid-19.
Un travail dans l’urgence basé sur la rigueur scientifique
Parce qu’ils et elles sont les maillons d’une chaîne professionnelle au service de la connaissance scientifique qui ne peut s’accommoder d’approximations, parce que leur unique motivation dans ce travail d’urgence contre un nouveau virus est de trouver aussi vite que possible, et dans le respect des normes, une réponse pour sauver des vies, ils et elles témoignent de leur engagement collectif et désintéressé dès le début de la pandémie.
Un essai clinique toujours en cours
Aujourd’hui Covi-Dose a engrangé des milliers de données hébergées sur un serveur sécurisé stéphanois. Les statisticiens les organisent et les analysent afin de répondre à l’attente internationale sur le sujet.
L’Organisation mondiale de la Santé a montré son intérêt majeur pour cette étude française en proposant d’utiliser cette base de données unique. Depuis le début, Covi-Dose a été soutenu financièrement par la Direction générale de l’offre de soins, la Région Grand Est et le Girci Est.
Aujourd’hui, fort du travail des équipes de recherche et de ces financements, le traitement des données est en cours pour apporter des réponses aux atteintes létales du Sars-Cov-2 et valoriser la recherche lorraine à l’international.