De nombreux policiers ont encadré, ce mardi 19 juillet, un contrôle des commerces installés dans « la Jungle » où vivent plus de 7.000 Migrants selon les organisations humanitaires.
La préfecture du Pas-de-Calais a confirmé « les opérations de contrôles administratifs et judiciaires » effectués dans la Jungle de Calais sous protection policière. En effet, de nombreux commerces sont établis sur le site où vivent environ 7.000 personnes.
La décision a été prise à la fois par la préfète, Fabienne Buccio et le procureur de Boulogne-sur-Mer, Pascal Marconville.
Il semble que « Le campement de la lande connaît une multiplication des lieux de vente à la sauvette qui génère des troubles à l’ordre public et entretiennent une économie souterraine, écrit la préfecture dans un communiqué transmis à la presse. Une activité para-commerciale sur le domaine public sans aucune autorisation et dans des conditions sanitaires et de sécurité ne respectant pas les obligations règlementaires. »
Voilà pourquoi le campement a été investi par quelque 150 CRS et gendarmes qui encadrent les opérations effectuées par des fonctionnaires « compétents pour constater et poursuivre les infractions et pour consigner les marchandises et les biens ayant servi à la vente. »
Les associations qui aident les migrants s’inquiètent de ces contrôles destinés, selon elles, à accentuer la pression sur les migrants pour les inciter à partir.