C’est la baisse la plus forte sur l’historique de la série trimestrielle, depuis 1949 souligne l’Insee.
En particulier, elle est plus forte que celles enregistrées lors du premier trimestre 2009 (–1,6 %) ou au deuxième trimestre 1968 (–5,3 %). L’évolution négative du PIB au premier trimestre 2020 est principalement liée à l’arrêt des activités « non essentielles » dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars.
Les dépenses de consommation des ménages chutent (–6,1 %) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (–11,8 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks diminue fortement : elle contribue pour –6,6 points à l’évolution du PIB.
Les exportations chutent également ce trimestre (–6,5 %), de même que les importations, mais de manière légèrement moins marquée (–5,9 %). Au total, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB : –0,2 point, après –0,1 point au trimestre précédent. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent positivement (+0,9 point).