C’est la baisse la plus forte sur l’historique de la série trimestrielle, depuis 1949 souligne l’Insee.
![le produit intérieur brut](https://infodujour.fr/wp-content/uploads/2020/04/le-produit-intérieur-brut.jpg)
En particulier, elle est plus forte que celles enregistrées lors du premier trimestre 2009 (–1,6 %) ou au deuxième trimestre 1968 (–5,3 %). L’évolution négative du PIB au premier trimestre 2020 est principalement liée à l’arrêt des activités « non essentielles » dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars.
Les dépenses de consommation des ménages chutent (–6,1 %) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (–11,8 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks diminue fortement : elle contribue pour –6,6 points à l’évolution du PIB.
Les exportations chutent également ce trimestre (–6,5 %), de même que les importations, mais de manière légèrement moins marquée (–5,9 %). Au total, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB : –0,2 point, après –0,1 point au trimestre précédent. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent positivement (+0,9 point).