Au quatrième trimestre 2017 en France métropolitaine, la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques, exprimée en nuitées, augmente de 7,8 % par rapport à la même période de 2016 : davantage pour les non-résidents (+11,2 %) que pour les résidents (+6,5 %) selon l’Insee.
La croissance est encore tirée par l’Île-de-France, comme lors des trois trimestres précédents.
La hausse est de 9,9 % par rapport au quatrième trimestre 2014, traduisant une nette progression, au-delà du rattrapage de la période post-attentats de 2015. Sur trois ans, contrairement à la seule dernière année, la progression est plus marquée pour les résidents (+12,4 %) que pour les non-résidents (+4,6 %).
Dans les hôtels, la fréquentation des touristes en provenance de l’étranger se renforce
Au quatrième trimestre 2017, les nuitées dans l’hôtellerie augmentent de 5,2 % en glissement annuel. L’augmentation est forte en Île-de-France (+8,8 %), un peu moins vive sur le littoral (+4,7 %) et plus modérée dans les autres zones. Le bond est beaucoup plus net pour la clientèle non résidente (+11,7 %) que pour celle résidant en France (+2,2 %). Tous les espaces bénéficient de cet afflux de clientèle venue de l’étranger, particulièrement l’Île-de-France, avec 12,9 % de nuitées supplémentaires, et le littoral (+13,0 %). L’hôtellerie francilienne connaît son meilleur quatrième trimestre depuis 2010.
Autres hébergements collectifs touristiques : forte hausse dans les espaces urbains et les massifs de haute montagne
La fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) s’accroît de 16,6 % par rapport au même trimestre de 2016.
À l’inverse des hôtels, c’est la clientèle résidente qui tire la fréquentation des AHCT à la hausse, avec +18,8 % contre +8,4 % pour les non-résidents. La hausse de la clientèle résidant en France est vive dans l’espace urbain, en Île-de-France (56,5 % de nuitées supplémentaires) mais aussi en province (+25,4 %).
Dans les massifs de haute montagne, la clientèle revient en force, en partie grâce aux chutes de neige très importantes lors des vacances de Noël. La fréquentation retrouve presque son niveau du quatrième trimestre 2015, après une fin d’année 2016 très difficile. La clientèle non résidente y est nettement plus volatile (+68,2 %) que la clientèle résidente (+13,0 % de nuitées).
La hausse des nuitées résidentes est également marquée dans les AHCT du littoral (+11,2 %).
Enfin, le nombre de nuitées augmente de 2,1 % dans les autres espaces, qui accueillent le tourisme rural et de moyenne montagne.
Précision : Par rapport à la précédente publication, l’évolution du nombre global de nuitées au troisième trimestre 2017 est inchangée (+4,1 %). L’évolution des nuitées des non-résidents est légèrement revue à la hausse (+5,1 % au lieu de +5,0 %).