En octobre 2024, les permis de conduire s’envolent en raison des excès de vitesse, de l’alcoolémie ou des stupéfiants.
1- Durant le mois d’octobre 2024, 227 permis de conduire ont été suspendus.
* Un arrêté de suspension peut concerner des infractions simultanées ou concomitantes, stupéfiants et alcool, vitesse et alcool, etc.
Pour les suspensions administratives relatives à l’alcoolémie
- 68 mesures de suspension immédiate du permis ;
- 28 dispositifs d’éthylotest anti-démarrage (EAD*) mis en place dans les véhicules des personnes verbalisées ;
- Taux maximal d’alcool dans le sang de 3,77 g/l (infraction commise sur la commune de Malling).
* L’EAD est un dispositif de prévention des risques liés à l’alcool au volant. Le principe de l’EAD est de n’autoriser le démarrage du véhicule dans lequel il est installé qu’à la condition que la quantité d’alcool mesurée dans le souffle du conducteur soit inférieure au seuil de 0,90 mg/l. Il peut être imposé aux conducteurs par le préfet comme alternative à la suspension du permis de conduire ou après avis de la commission médicale, ainsi que par décision judiciaire.
Pour les suspensions administratives relatives aux excès de vitesse
La vitesse maximale retenue pour ce mois d’octobre est de 158 km/h pour une vitesse autorisée de 80 km/h (infraction commise sur le ban communal de Nilvange).
Pour les suspensions administratives relatives aux stupéfiants
La consommation de cannabis est présente dans 85 % des dossiers de suspensions après conduite sous stupéfiants. Viennent ensuite la cocaïne, 14,4 %, les amphétamines, 4,1 % et autres (kétamine), 3% ).
On comptabilise également cinq dossiers pour conduite d’un véhicule avec un téléphone tenu en main incluant une infraction de conduite addictive ou de vitesse.
Un dossier fait état d’un refus d’obtempérer et six dossiers font état d’un refus de se soumettre aux vérifications relatives à la consommation de stupéfiants ou d’alcool.
La moyenne d’âge de la majorité des contrevenants se situe dans la tranche des 26-45 ans.
Le volume de dossiers de ce mois d’octobre est inférieur à celui du mois précédent, puisque l’on compte 227 dossiers contre 261 en septembre.
2. Évolution des suspensions de permis sur les périodes de janvier à octobre d’une même année
Pour la période de janvier à octobre 2024 : 2 570 suspensions au total (toutes infractions confondues).
À titre de comparaison, pour la même période de janvier à octobre, il y a eu en :
- 2023 : 2 722 suspensions ;
- 2022 : 2 735 suspensions ;
- 2021 : 2 806 suspensions.