Alors que les États-Unis et l’OTAN jettent de l’huile sur le feu et envoient des armes lourdes à l’Ukraine, que la Russie fait allusion à l’arme nucléaire, la Chine propose un plan de paix en 12 points.
La Chine se dit préoccupée par l’évolution de la guerre russo-ukrainienne. Soupçonnée par le secrétaire d’État américain Antony Blinken de vouloir fournir des armes à Moscou, Pékin réplique en appelant toutes les parties à la sagesse, au dialogue et à trouver les chemins de la paix.
« Cesser les hostilités »
Le document publié sur le site du ministère chinois des Affaires étrangères fait suite à « l’initiative globale de sécurité » proposée à Munich par Wang Yi, l’ancien ministre des Affaires étrangères. Celui préconisait un règlement politique du conflit. Désormais, la Chine entend se placer en intermédiaire incontournable dans cette guerre pour éviter une troisième guerre mondiale.
Que propose la Chine ? D’abord, « respecter la souveraineté de tous les pays ». C’est l’article premier. Ensuite, « renoncer à la guerre froide… Il faut s’opposer à ce qu’un pays recherche sa propre sécurité au prix de celle d’autrui, prévenir la confrontation des blocs, et œuvrer ensemble à la paix et à la stabilité sur le continent eurasiatique. »
Pékin demande aussi de « Cesser les hostilités (article 3). Les conflits et guerres ne font de bien à personne. »
Des pourparlers de paix
Le plan de paix de la Chine, inquiète de la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et propose de « soutenir la Russie et l’Ukraine de sorte qu’elles travaillent dans la même direction pour reprendre au plus tôt un dialogue direct, promouvoir progressivement la désescalade de la situation et parvenir finalement à un cessez-le-feu complet. »
Pékin évoque « s’oppose à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les pays concernés doivent cesser de recourir de manière abusive aux sanctions unilatérales et aux juridictions extraterritoriales contre les autres pays » et souhaite que soient créées « des conditions favorables au développement économique et à l’amélioration du bien-être de la population des pays en développement. »