Une nouvelle étude révèle, sans rire, que les huîtres produisent près de 10% des gaz de réchauffement planétaire libérés par la mer Baltique.

Une étude publiée dans la revue Scientific Reports a montré que les palourdes, moules et huîtres produisent environ 10% du méthane et du protoxyde d’azote émis par la mer Baltique. Les chercheurs ont averti que ces coquillages « pourraient jouer un rôle important, mais négligé dans la régulation de la production de gaz à effet de serre ». Le terme « flatulences » vient du fait que ces gaz sont libérés dans le cadre des processus biologiques normaux des coquillages, incluant leur digestion. Cette étude s’est concentrée sur la mer Baltique et a suscité beaucoup de réactions médiatiques, parfois moqueuses.
L’étude PNAS sur la séquestration du carbone (2025)
Plus récemment, une étude publiée dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) a révélé que la production de carbone organique générée par les huîtres séquestre 2,39 fois plus de carbone que celui libéré lors de la formation de leur coquille. Cette recherche menée par des scientifiques chinois présente les huîtres comme un puits de carbone efficace plutôt qu’une source d’émissions.
Ces deux études montrent bien la complexité du sujet et comment la science évolue dans sa compréhension du rôle des huîtres dans le climat !
Les huîtres les inquiètent.
Les vaches les affolent.
Les escargots les angoissent.Les climatologues, ou les flatulences aigres-douces de scientistes bourgeois lisant l’avenir dans le marc d’un café germanopratin, qui ont mal à leur planète en évacuant leur pensée-sphincter. pic.twitter.com/zb9brpRlI5
— Didier Maïsto (@DidierMaisto) October 22, 2025