Alors que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (U.I.C.N.) vient d’alerter les Pouvoirs publics et les particuliers sur la baisse importante des effectifs de certaines espèces dont beaucoup sont menacées de disparition, la LPO Hérault dénonce le tir de nombreux oiseaux pourtant protégés.
Le Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage en détresse, situé à Villeveyrac a accueilli, ces dernières semaines, un Milan royal (rapace en danger et faisant l’objet d’un Plan National d’Action), 4 Buses variables, 3 Faucons crécerelles, et 3 Eperviers d’Europe blessés par des plombs de chasse.
Les oiseaux d’eau ne sont pas épargnés et 6 Goélands leucophées, 2 Hérons cendrés, 1 Flamant rose ainsi que plusieurs passereaux ont subi le même sort.
Certains d’entre eux, présentant de graves blessures, n’ont pas survécu malgré tous les soins attentifs qui leur ont été apportés.
La LPO Hérault rappelle que le tir de toutes ces espèces est rigoureusement interdit par la Loi et que les contrevenants s’exposent à de lourdes peines en cas de condamnation par la justice. Pour cela, elle communique systématiquement les informations relatives à ces délits à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
Tout en se félicitant du fait que des chasseurs, scandalisés par le comportement irresponsable de certains de leurs confrères, prennent soin d’acheminer vers le centre des oiseaux en détresse (tel cet Aigle botté provenant de Lunel ou ce Flamant rose de Marseillan), la LPO Hérault sollicite les instances cynégétiques régionales et départementales pour qu’elles mettent fin rapidement à ces pratiques d’un autre temps et que la Loi soit enfin respectée.
Le Président, Pierre MAIGRE