Le député des Pyrénées a défendu mardi soir à l’Assemblée les discothèques pénalisées par la crise sanitaire. Il y voit une injustice avec les lieux échangistes restés ouverts et fréquentés, dit-il, par ministres et députés….
Le député de la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques est connu pour sa carrure imposante qui lui permet d’affronter un ours à mains nues; il est connu aussi pour ses prises de position sans nuances, comme ce jour de novembre 2018 lorsqu’il s’est présenté dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale vêtu d’un gilet jaune. Ca lui a coûté 1.500 € de retenue sur ses indemnités. On le sait entier, combattif, chaleureux et il n’hésite pas, à l’occasion, à pousser la chansonnette en béarnais quand on le lui demande. Et même quand on ne le lui demande pas. Il est comme ça, Jean Lassalle.
Et je ne compte pas les ministres…
Ce que l’on savait moins en revanche, c’est qu’il était un brin moqueur et même un poil balance. Mardi soir, à l’Assemblée, il a voulu prendre la défense des discothèques fermées depuis plus d’un an à cause de la Covid-19. Avec sa voix chaude et son accent rocailleux, le député pyrénéen s’est laissé aller à une comparaison (peut-être à une confidence) un peu hardie. « Les plus anciens d’entre nous savent que les lieux d’échangisme ou de libre échangisme sont restés ouverts durant tout le confinement, de très nombreux de nos collègues y avaient leurs habitudes dans des mandats précédents. Et je ne compte même pas les ministres »….
En raison de l’hilarité générale, la présidente a demandé au député de bien vouloir « recentrer son propos ». Ce qui fut fait.
"Les lieux d'échangisme sont restés ouverts pendant tout le confinement", note @jeanlassalle (Libertés et Territoires), qui évoque une "inégalité de traitement avec les discothèques".#DirectAN #CriseSanitaire #Covid19 pic.twitter.com/mJON4n639E
— LCP (@LCP) May 11, 2021