En Grand Est, le nombre de nouveaux cas est en hausse cette semaine (5 803 contre 3 993 la semaine précédente) ainsi que le nombre de personnes testées (159 500 contre 133 132).
Le taux d’incidence augmente à 105,3 nouveaux cas pour 100 000 habitants et reste au-dessus du seuil de circulation active du virus (fixé à 50 pour 100 000 habitants). Le taux de positivité quant à lui reste stable (3,6 % contre 3,0 % en semaine 44-2021). Précisons que les données présentées ici sont des données non corrigées donc ne prenant pas en compte la baisse d’activité des laboratoires de biologie médicale liée au 11 novembre férié. Cela peut entrainer une sous-estimation du nombre des nouveaux cas.
La circulation virale est en hausse dans toutes les classes d’âge, l’augmentation des taux d’incidence varie de +28 % pour les personnes âgées de 70 à 79 ans à +70 % pour les enfants âgés de 0 à 9 ans. Les taux d’incidence varient de 54,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants chez les plus de 80 ans, à 160,3 pour 100 000 habitants chez les 30-39 ans.
Dans les départements
À l’échelle départementale et par rapport à la semaine 44-2021, la circulation virale continue d’augmenter dans tous les départements. Ils présentent tous des taux d’incidence supérieurs au seuil de circulation virale active de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
Trois départements présentent un taux d’incidence compris entre 100 nouveaux cas et 150 nouveaux cas pour 100 000 habitants (Moselle, Bas-Rhin et Ardennes). Seul le département du Haut-Rhin présente un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte renforcée de 150 cas pour 100 000 habitants (170 cas pour 100 000 habitants en semaine 45-2021).
La mutation L452R (correspondant majoritairement au variant Delta) reste encore largement majoritaire en région Grand Est, avec un taux de positivité pour cette mutation de 96,9 % dans les prélèvements criblés. Le taux de criblage régional pour la recherche de mutations est de 66 %. Cependant, le taux de criblage reste hétérogène selon les départements, l’Aube présentant le taux le plus faible (47 %).
Pression hospitalière modérée
La pression exercée par la Covid-19 sur le système de soins régional reste modérée, mais augmente, alors que les épidémies saisonnières hivernales (bronchiolite et gastro-entérite aigue) s’intensifient. Ainsi :
- le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 est en hausse (177 passages en semaine 45-2021 contre 122 en semaine 44-2021) et représente 0,7 % de l’activité des services d’urgence de la région ;
- le nombre de nouvelles hospitalisations (n=174) et de nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs (n=46) pour Covid-19 sont en augmentation par rapport à la semaine précédente ;
- le nombre de décès liés à la Covid-19 dans les établissements de santé est en diminution (n=7 en semaine 45-2021 contre n=15 en semaine 44-2021). Entre le 1ᵉʳ septembre 2020 et le 31 octobre 2021, 6 830 patients Covid-19 hospitalisés sont décédés dans les établissements de santé de la région ;
- le nombre de consultations pour suspicion de Covid-19 des associations SOS Médecins de la région est en
augmentation en semaine 45-2021 (153 consultations contre 117 en semaine 44-2021) représentant 2,3 % des
consultations (1,8 % la semaine précédente).
Dans les Ehpad
Au sein des établissements sociaux et médico-sociaux de la région, depuis le 1ᵉʳ septembre 2020, 11 861 cas confirmés de Covid-19 ont été signalés parmi les résidents et 6 035 parmi le personnel. Les établissements médicalisés pour personnes âgées étaient les plus touchés : ils représentaient 78 % de ces cas chez les résidents et 78 % chez le personnel.
Depuis le 1ᵉʳ septembre 2020, 1 019 résidents d’établissements médicalisés et non médicalisés pour personnes âgées sont décédés au sein de leur établissement d’hébergement.
Au 1er novembre en Grand Est, 4 182 075 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 (couverture vaccinale 75,9 %). À noter que les estimations de couvertures vaccinales sont réalisées sur la base des données de l’assurance maladie qui transmet le nombre de personnes selon le lieu d’injection (et non le lieu de résidence).