« Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile » a affirmé au quotidien italien Il Messaggero, Cristóbal López Romero, archevêque de Rabat. « Je ne pourrais jamais m’imaginer dans ce rôle. »

Cristóbal López Romero est un cardinal espagnol, membre de la congrégation des Salésiens de Don Bosco. Né le 19 mai 1952 à Vélez-Rubio, en Andalousie, il est actuellement archevêque de Rabat, au Maroc, depuis sa nomination par le pape François en décembre 2017. Il a été ordonné évêque en mars 2018 et créé cardinal en octobre 2019.
Un engagement en faveur du dialogue interreligieux
Avant son ministère au Maroc, il a exercé en Espagne et en Amérique latine, notamment au Paraguay et en Bolivie, où il a occupé des postes de direction au sein des Salésiens. Il s’est installé au Maroc en 2003, où il a dirigé la communauté salésienne et assuré la pastorale paroissiale et scolaire dans un centre de formation professionnelle à Kénitra.
En tant qu’archevêque de Rabat, il s’est distingué par son engagement en faveur du dialogue interreligieux et de la défense des migrants. Il est également membre du Dicastère pour le dialogue interreligieux au Vatican et a participé aux synodes sur la synodalité en 2023 et 2024.
Candidat potentiel à la succession de François
Suite au décès du pape François, son nom a été évoqué parmi les candidats potentiels au pontificat. Cependant, il a exprimé son refus de cette perspective, déclarant ne pas se sentir à la hauteur pour assumer cette responsabilité. Il a souligné que le futur pape devrait poursuivre les réformes engagées par François, axées sur la tradition ecclésiale authentique, et que le poste ne devrait pas être convoité par ambition personnelle.
Actuellement âgé de 72 ans, il participe aux réunions préparatoires du conclave à Rome, bien qu’il ait indiqué que ce serait probablement sa dernière participation à un tel processus. « Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile » a-t-il affirmé.
Il est vrai que Cristóbal López Romero a très peu de chances d’être élu sur le trône de Saint-Pierre.