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Le cardinal Robert Sarah, prochain pape?

Le prélat catholique d’origine guinéenne appelle à la défense des valeurs traditionnelles. Il ne va pas plaire aux wokistes, comme le laisse entendre son discours lors de la Conférence bruxelloise de 2018 « Dieu ou rien ».

Le cardinal Robert Sarah (photo François-Régis Salefran via Wikimedia Commons)
Le cardinal Robert Sarah (photo François-Régis Salefran via Wikimedia Commons)

Dans un discours passionné, le prélat catholique s’est exprimé sur ce qu’il perçoit comme une crise profonde des valeurs dans les sociétés occidentales, mettant en garde contre les conséquences de l’abandon des principes religieux traditionnels et de la conception naturelle de la famille.

Une crise de civilisation sans précédent

Selon Robert Sarah, l’Europe traverse depuis plus d’un siècle « une crise de civilisation sans précédent » qui s’approfondit et s’aggrave en « démolissant toute référence à Dieu ». Il affirme que les seuls moyens humains et diplomatiques sont impuissants à établir la paix entre les peuples sans dimension spirituelle.

La critique des « nouveaux droits »

L’intervenant dénonce ce qu’il appelle de « faux droits » promus par les puissances occidentales, visant selon lui à créer « une société sexuellement indifférenciée ». Il s’inquiète particulièrement des droits relatifs à l’avortement, l’euthanasie, et la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, qu’il considère comme une menace pour la conception traditionnelle du mariage et de la famille.

L’indissociabilité des fins du mariage

Se référant aux enseignements de l’Église catholique, notamment l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI, l’orateur insiste sur le « lien indissoluble que Dieu a voulu » entre les deux significations de l’acte conjugal : « union et procréation ». Il soutient que la structure même du mariage, en tant qu’union entre un homme et une femme, est orientée vers ces deux finalités.

Un appel à la résistance

Face à ce qu’il perçoit comme des attaques contre la morale naturelle, Robert Sarah exhorte les catholiques à « se souder et refuser de contribuer à la destruction de la morale naturelle« . Il affirme que l’Église devrait « se découvrir la vocation d’être la seule instance qui soit en mesure de sauver la sexualité humaine et l’institution naturelle du mariage et de la famille ».

Le discours se conclut par une référence à l’ouvrage « Dieu ou rien« , présenté comme abordant ces questions « avec précision, clarté et fermeté », et qui aurait reçu les éloges des papes Benoît XVI et François.

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