En direct sur BFMTV et CNEWS, à 20 heures 40, tous les prétendants à l’Elysée répondront aux questions de Ruth Elkrief et Laurence Ferrari.
C’est inédit avant le premier tour d’une élection présidentielle en France. Un débat réunissant l’ensemble des candidats à magistrature suprême sur un même plateau de télévision, le pari est risqué. Car il y a risque de confusion, d’empoignades, et, au bout du compte, risque d’une contre-performance télévisuelle pour les organisateurs, c’est-à-dire BFMTV et CNEWS. A tel point que le débat prévu le 20 avril, à trois jours du premier tour de scrutin sur France2, n’est pas encore arrêté.
Ils seront donc tous là, les onze prétendants à l’Elysée, pour 3 h 30 de débat. Mais, au bout du compte, cela fait peu de temps de parole pour chacun d’eux : 17 minutes.
Pour tenir le pari, les deux animatrices devront faire preuve d’une rigueur à toute épreuve au risque d’apparaître non pas comme des arbitres mais comme des partisanes.
Trois grands thèmes
L’émission sera scindée en deux parties interrompues par une page de publicité. Les candidats devront s’exprimer autour de trois thèmes : Comment créer des emplois ? Comment protéger les Français ? Comment mettre en œuvre votre modèle social ?
Pour canaliser les réponses, chaque candidat aura droit à une minute trente de micro. Ils auront aussi une minute d’intro et une minute de conclusion.
Ce n’est pas tout à fait ce que l’on appelle « un débat » mais plutôt onze monologues puisque les temps de parole seront strictement minutés et encadrés.
Reste que l’émission sera intéressante à suivre pour savoir si les candidats respecteront les consignes. En tout état de cause, elle aura le mérite d’avoir essayé d’éclairer les Français sur le programme des uns et des autres.
E.L.