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Nancy : inauguration du bâtiment de l’Institut Jean Lamour

L’inauguration officielle du bâtiment de l’Institut Jean Lamour, ce vendredi 5 avril, sur le Campus Artem à Nancy, s’est déroulée en présence de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Plateforme technologique de dépôt et d'analyse sous ultravide de nanomatériaux (Davm), constituée d'une trentaine de systèmes ultravides interconnectés. Cette plateforme est sans précédent en France et permet le développement des nanosciences et des nanotechnologies. (hubert_raguet_ijl_cnr)
Plateforme technologique de dépôt et d’analyse sous ultravide de nanomatériaux (Davm), constituée d’une trentaine de systèmes ultravides interconnectés. Cette plateforme est sans précédent en France et permet le développement des nanosciences et des nanotechnologies. (Photo Hubert Raguet- IJL-CNR)

L’Institut Jean Lamour est un laboratoire de recherche public en Science des Matériaux sous tutelle du CNRS et de l’Université de Lorraine. Ses 6 grands domaines de recherche sont : les matériaux, la métallurgie, les nanosciences, les plasmas, les surfaces et l’électronique. Avec 550 membres répartis à Nancy, Metz et Epinal, l’Institut Jean Lamour constitue un pôle de recherche d’envergure internationale dans son domaine. Il terminera en 2018 le regroupement de la majeure partie de ses équipes dans un bâtiment neuf sur le campus Artem à Nancy.(Université de Lorraine)

La recherche à l’Institut Jean Lamour

Penser les matériaux de demain en lien avec les enjeux sociétaux.
Les travaux de recherche de l’Institut Jean Lamour (IJL) vont de la conception du matériau jusqu’à ses applications industrielles.

Les quatre départements de recherche scientifique de l’IJL

Physique de la matière et des matériaux (P2M)
Les multicouches magnétiques, ces empilements à l’échelle du nanomètre, intègrent la plupart des systèmes embarqués : smartphone, PC portables voire véhicules automobiles aujourd’hui truffés d’une multitude de capteurs. C’est une des spécialités du département.
Chimie et physique des solides et des surfaces (CP2S)
La transition énergétique, c’est maintenant ! Le développement de nouveaux capteurs solaires, de modules thermoélectriques, de piles à combustible, de catalyseurs, de matériaux et de procédés tou-jours plus performants et plus vertueux constitue des objets de recherche pour les équipes du dépar-tement.
Science et ingénierie des matériaux et métallurgie (SI2M)
Un véhicule automobile, c’est 75% de matériaux métalliques. L’alléger sans nuire à la sécurité, c’est à la fois limiter sa consommation d’énergie et réduire l’émission de gaz à effet de serre ! Le département travaille sur cette problématique de l’allègement dans l’automobile, l’aéronautique, etc., en cherchant à faire évoluer les procédés d’élaboration et les microstructures des alliages pour augmenter leurs pro-priétés mécaniques.
Nanomatériaux, électronique et vivant (N2EV)
Le département accompagne notamment la montée en puissance des nanotechnologies de la santé. Il a par exemple contribué à la mise au point d’un dispositif d’assistance destiné aux chirurgiens qui in-terviennent sur l’oreille interne. À la base de ce micro-capteur, un nanomatériau fait maison dont l’onde de surface permet de s’assurer en cours d’opération que les vibrations se propagent bien le long des osselets de l’oreille.

 

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