Plusieurs milliers de canards et de poulets de deux élevages situés en Dordogne et en Aveyron ont dû être abattus pour stopper la progression du virus.
Le premier foyer a été confirmé le 15 juillet 2016 dans un élevage de 5.000 canards à Vaureilles, dans l’Aveyron. Le second foyer dans une exploitation de 4.000 poulets en Dordogne. L’abattage est suivi, comme toujours en pareil cas, d’une vaste opération de décontamination des exploitations.
En outre, tous les élevages situés dans un périmètre de 10 km autour des élevages contaminés font l’objet d’une surveillance accrue.
Ces deux cas de grippe aviaire sont les premiers à être détectés après la mise en place, au printemps dernier, d’un « vide sanitaire » de cinq semaines dans les élevages de 18 départements du sud-ouest touchés par une réapparition de la grippe aviaire au cours de l’automne.
Le vide sanitaire consiste à enlever provisoirement poules et canards des élevages pour les désinfecter.
Comment expliquer la réapparition du virus ? Difficile évidemment de répondre. Soit un élevage n’a pas été correctement désinfecté, soit un véhicule a pu contaminer l’un des élevages, soit encore l’avifaune sauvage peut avoir joué un rôle…
Ce qui est certain, en revanche, c’est que le virus est totalement inoffensif pour l’homme.
Les professionnels du secteur prévoient une baisse de 25% de la production de foie gras en 2016 mais une hausse du prix de 15 à 20%.
E.L.